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15 juin 2021

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Toute la pression est sur les épaules de Trudeau, soulignent Perron et Ste-Marie

Mettre fin aux paradis fiscaux

Yves Perron Gabriel Ste-Marie

©archives - L'Action

Les députés Yves Perron et Gabriel Ste-Marie.

Yves Perron et Gabriel Ste-Marie, respectivement député de Berthier-Maskinongé et de Joliette pour le Bloc Québécois (BQ) à la Chambre des Communes, ont salué l’appui de tous les partis d’Opposition à la motion du BQ demandant au gouvernement fédéral d’empêcher l’évitement fiscal des grandes entreprises dans les paradis fiscaux.

Ils constatent que toute la pression repose maintenant sur les épaules de Justin Trudeau. Ils évaluent qu’il doit entendre la volonté clairement exprimée par la Chambre des Communes voulant que son gouvernement mette fin au recours aux paradis fiscaux pour les grandes entreprises.

Point de vue

«Cette pratique devrait être illégale et c’est d’ailleurs ce que pensent les contribuables et les familles que le premier ministre représente», affirme Gabriel Ste-Marie.

Il maintient que les Libéraux, le jeudi 10 juin, ont voté pour protéger les profiteurs qui font de l’évitement fiscal et de l’évasion fiscale plutôt que pour exiger qu’ils fassent leur part afin de mieux financer les services publics.

«Ils ont voté pour faire porter le fardeau du déficit contracté durant la pandémie à la classe moyenne et aux générations futures sans exiger que les multinationales participent à hauteur de leurs profits. Aujourd’hui (10 juin), la Chambre le somme de choisir enfin le camp des honnêtes gens et de bloquer les échappatoires fiscales des multinationales», a-t-il déclaré.

La motion M-69 présentée par son collègue et député Bloquiste de Montarville, Stéphane Bergeron, et adoptée à la Chambre des Communes par tous les partis, sauf les Libéraux de Justin Trudeau, exigeait six gestes de la part du gouvernement canadien. Dont modifier la Loi de l’impôt et son règlement pour que les revenus des entreprises rapatriés des paradis fiscaux cessent d’être exempts d’impôt et imposer les multinationales pour le profit réalisé sur les territoires québécois et canadien plutôt que selon leur lieu de résidence.

De son côté, le député de Berthier-Maskinongé rappelle qu’Ottawa s’est engagé, le samedi 5 juin, de concert avec le G7, à travailler vers l’établissement d’un impôt minimum mondial pour empêcher les multinationales de contourner les lois fiscales des États.

«À peine quelques jours après avoir pris des engagements à l’international pour que les multinationales contribuent de manière juste aux finances publiques des États, les Libéraux viennent de voter pour protéger les entreprises qui cachent leurs profits dans les paradis fiscaux!», lance-t-il.

M. Perron rappelle que ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui paieront pour les déficits gouvernementaux que nous faisons aujourd’hui.

«Il est odieux de voir le gouvernement Libéral tenter de protéger ses amis des multinationales qui cachent leurs profits dans les paradis fiscaux. Les Québécoises et Québécois exigent équité et justice et les entreprises multinationales doivent faire leur part! Le premier ministre doit se ressaisir et commencer à agir en chef d’État. Il doit prendre acte de la volonté de la Chambre et agir pour établir une équité fiscale», termine-t-il. (PB)

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