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09 février 2022

Caroline Bédard - cbedard@medialo.ca

Au moins deux millions de personnes au Québec auraient eu la COVID-19

« Il faut apprendre à vivre avec le virus » - Dr Luc Boileau

Luc Boileau

©Photo -archives

Point de presse du Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique par intérim

Le Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique par intérim, accompagné du Dre Marie-France Raynault, conseillère stratégique senior de la direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services Sociaux et du Dr Jean Longtin, microbiologiste-infectiologue au CHU de Québec-Université Laval, trouvait important de faire ce point de presse en lien avec les annonces d’assouplissement du 8 février par M. François Legault.

Les données récentes entourant la pandémie permettent de prévoir davantage les actions à poser pour les prochaines semaines en matière d’assouplissement. Il était important pour le Dr Boileau de pouvoir fournir des dates et un échéancier en vue d’un retour progressif à la normale. Ce sont d’ailleurs, ces dates qui serviront de points de repère à plusieurs secteurs de notre société. La situation étant toujours sérieuse et fragile, le risque demeure toujours malgré la marge de manœuvre observée depuis un certain temps en regard avec la capacité hospitalière. Cependant le risque est calculé. Le virus circule encore beaucoup et on observe des signes qui pointent vers une installation du variant BA.2. Ce nouveau variant s’avère être plus contagieux que l’omicron.

« Aujourd’hui, on est le 9 février et on est à peu près à la même place, la même situation où on était le 31 décembre dernier quand les mesures ont été mises de l’avant en termes de patients activement traités pour la COVID-19 » précise Dr Boileau. La différence est que depuis cette date, il y a près de quatre millions de québécois qui ont bénéficié de l’effet de la dose de rappel. Il est estimé que depuis le début de la cinquième vague, c’est-à-dire depuis le début de décembre dernier, il y aurait au moins deux millions de personnes au Québec qui auraient contracté la COVID-19. C’est environ 25% de la population québécoise qui a été infecté récemment et si on ajoute ceux qui ont été infectés au cours des quatre vagues précédentes, on dépasse le 40% en s’approchant du 50%. « Malgré tout ça, ça demeure impératif d’entreprendre sa vaccination ou d’aller chercher sa dose de rappel. » mentionne Dr Boileau.

Il faut toutefois faire les choses de façon progressive et graduelle en tenant compte du maintien de l’équilibre et des enjeux de toutes natures tel que le développement des jeunes, la santé mentale, les besoins psychologiques, de socialisation, d’accès à la culture, au repos et à la relaxation. C’est aussi impératif pour la santé publique de considérer les enjeux d’adhésion de la population aux mesures mises en place. C’est pour cette raison que la proposition du gouvernement, le 8 février, a été acceptée par la santé publique. « On sait qu’il y a un risque d’augmentation des hospitalisations et on anticipe que nous pourrons le maîtriser », ajoute Dr Boileau.

Le port du masque et l’utilisation du passeport vaccinal sont toujours recommandés par la santé publique. Cependant l’évolution sera suivie pour voir à quel moment il pourrait devenir nécessaire de changer les recommandations. Comme personne n’est capable d’établir la venue d’autres doses de vaccin, il est vraisemblable qu’il y ait d’autres propositions de vaccination pour renouveler l’immunité de la population. « On ne connait pas le futur », ajoute le Dr Boileau.

Pour terminer le point de presse, le Dr Luc Boileau tient à demander à tous d’aller chercher leurs doses de rappel de vaccin car c’est le moyen de se défendre et combattre l’Omicron pour revenir à une vie normale. « Chacun doit faire sa part si on veut y arriver ensemble. Si on ne le fait pas pour les autres qu’on le fasse pour soi parce que personne ne veut être confronté à cette maladie-là », termine le Dr Boileau.

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