Politique
Retour24 novembre 2021
Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca
Les députés bloquistes de la région annoncent leurs priorités
Rentrée parlementaire à Ottawa
©gracieuseté - L'Action
Yves Perron, à droite, est en compagnie de Louis Plamondon et René Villemure.
Le financement des soins de santé, l’abolition des deux classes d’aînés créées par une hausse unique de la pension de la vieillesse, la lutte aux changements climatiques ainsi que l’importance accordée au poids politique du Québec à Ottawa et à la langue française composent les priorités d’Yves Perron et de ses collègues René Villemure et Louis Plamondon, dans le cadre de la rentrée parlementaire à Ottawa.
Lors d’une conférence de presse conjointe, à leur entrée au caucus pré-sessionnel, les députés bloquistes de Berthier-Maskinongé, Trois-Rivières et Bécancour-Nicolet-Saurel ont aussi mis en lumière leurs principaux enjeux locaux.
Plan d’action
Le désinvestissement fédéral en santé a des conséquences directes sur le personnel et les soins de santé dans la région, alors que le secteur a été tragiquement exposé à la pandémie. «Il est urgent que le Premier Ministre convoque un sommet sur le financement des soins de santé», ont insisté les députés.
Le Bloc Québécois y défendra la demande unanime du Québec et des provinces d’une hausse sans condition des transferts en santé jusqu’à l’atteinte de 35% des coûts des soins ainsi que d’une indexation subséquente de 6%.
«Nous reviendrons à la charge contre la création de deux classes d’aînés alors qu’Ottawa discrimine les 65 à 74 ans dans l’octroi d’une hausse de la pension de vieillesse que tous les aînés méritent. C’est un combat initié au départ par le Bloc Québécois que nous n’abandonnerons pas», a martelé René Villemure.
Pour les députés bloquistes, la lutte aux changements climatiques est une autre priorité que le gouvernement ne pourra pas continuer d’ignorer. «Nous serons déterminés à convaincre le fédéral qu’aucune solution n’est possible sans plafonner puis réduire progressivement la production du pétrole de l’Ouest au Canada», ont-ils affirmé.
Le Bloc Québécois, par ailleurs, défendra sans relâche et sans compromis le poids politique de la nation québécoise au Parlement canadien, où le Québec devra obtenir davantage de sièges plutôt que moins, comme il est actuellement proposé.
«Sans surprise, nous allons promouvoir, protéger et faire respecter la seule langue officielle et commune de la nation québécoise: le français. Alors que le PDG d’Air Canada a choisi de s’ériger en lourd symbole de l’ampleur du travail à accomplir et de l’urgence d’agir, le Bloc Québécois poursuivra son action pour que notre langue nationale soit incontournable et pérenne partout sur le territoire québécois», a soutenu Yves Perron.
Dans son comté, ce dernier continue de maintenir un contact étroit avec les gens et les élus locaux. Il mènera la bataille pour plusieurs dossiers.
«Nous relancerons les pressions afin que le fédéral reprenne ses responsabilités dans le dossier de l’érosion des berges. Dans le dossier des tours cellulaires, nous travaillons en collaboration pour assurer une couverture cellulaire efficace dans toute la circonscription. Des visites ont déjà été effectuées depuis les élections dans des municipalités concernées. Quant à la pénurie de main-d’œuvre, nous sommes heureux de la fin de la PCRE, un gain obtenu depuis la campagne électorale. Nous poursuivrons les pressions afin que les gens de 60 ans et plus et désirant rester au travail ne soient pas pénalisés», a-t-il déclaré.
Enfin, relativement à ses dossiers de porte-parole en agriculture et agroalimentaire, Yves Perron a rappelé entre autres la nécessité d’augmenter la capacité de transformation locale, notamment au niveau de l’abattage de proximité. «Des projets pourraient voir le jour dans Berthier-Maskinongé», a-t-il laissé savoir.
Les travaux de la Chambre des Communes ont repris le lundi 22 novembre. (PB)
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