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23 octobre 2019

La campagne au bout du pinceau

Visite de l’atelier de Julien Froment

Julien Forment

©Photo Donald Brouillette - L'Action

Julien Froment et quelques-unes de ses œuvres, dans son atelier de Crabtree.

Depuis plus de trente ans, dans l’atelier de sa maison sur le chemin Archambault à Crabtree, juste en face de la terre où il est né, Julien Froment crée des tableaux de scène rurales ou de grande nature, où dominent des maisons ancestrales colorées aux pignons pointus. Sa marque de commerce!

Dixième enfant d’une famille terrienne, Julien Froment a poursuivi des études et fait carrière dans l’enseignement, avant de prendre le virage définitif de la peinture à l’âge de 44 ans… « Je devais peindre la nuit et préparer mes cours de psychologie, j’étais déjà présent dans les galeries et il y avait de la demande », se souvient-il. Il a alors senti qu’il avait le vent dans les voiles et qu’il pourrait sans doute vivre de son art.

Son sujet de prédilection, les maisons ancestrales colorées, est semble-t-il inépuisable, malgré les centaines de toiles qu’il crée annuellement. La ville ne l’inspire pas. « On ne peut pas sortir la campagne du gars! », nous dit-il en souriant. De plus, il a fait un séjour dans Charlevoix pour s’imprégner de la grandeur des paysages et cela transparaît toujours dans son œuvre.

« Quand je commence à tourner en rond autour de mon chevalet j’arrête », ajoute-t-il. Il a développé un style bien à lui, il peint ses sujets colorés sur un fond totalement noir.

Seule exception à son extraordinaire fidélité à ses toiles de paysages, Julien Froment a réalisé une série de toiles abstraites à la manière de Riopelle, il y a quelques années, pour rendre hommage au grand peintre. Des amis de Riopelle lui ont dit que cela se comparaît au « Riopelle de sa meilleure période ».

Contrôler sa mise en marché

Depuis toujours, Julien Froment vend ses toiles lui-même aux amateurs et collectionneurs, ouvre son atelier aux visites individuelles ou de groupe, organise sa mise en marché, en produisant toiles, lithographies et cartes de souhait. C’est son côté homme d’affaires et artiste discipliné. « Faut pas être trop bohème! », juge-t-il.

Il fait la preuve qu’il n’est pas nécessaire de vivre dans la pauvreté pour faire une carrière artistique en peinture et il en tire une certaine fierté. « Mon métier m’a permis de beaucoup voyager à travers le monde, d’élever ma famille et de faire instruire mes enfants », précise-t-il.

À 75 ans Julien Froment n’a pas le goût de s’arrêter, tout au plus ralentit-il un peu le rythme de sa production… à environ 150 toiles par année! « J’ai une belle vie, je souhaite de continuer à avoir la santé », conclut-il.

On peut en apprendre plus et voir ses œuvres au www.julienfroment.com

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