Une humanité obsolète

  • Publié le 23 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Étudiant du Cégep à Joliette

Que fut ma déception lorsque j’ai pu voir apparaître dans l’actualité, encore une nouvelle solution soi-disant miracle présentée par nul autre que Elon Musk appelée PRIME (Implant cérébral Neuralink : la compagnie d’Elon Musk accepte maintenant les patients canadiens, Le journal de Québec, 28 mars 2024). Cette dernière est présentée tel un implant cérébral de la compagnie Neuralink de Musk, qui servirait à venir en aide aux individus souffrant d’une infirmité quelles quelles soit. Celle-ci aurait permis, pas plus tard que cette semaine, à un tétraplégique de jouer aux échecs en ligne par la pensée.  

 Il semble qu’il devait encore mettre son grain de sel dans l’avancée technologique liée au domaine de la médecine moderne comme si ces idées “révolutionnaires” précédentes n’étaient pas déjà assez tirées par les cheveux. Franchement, avec ses inventions qui ne servent qu’à toujours rendre plus inapte l’être humain à accomplir sa nature humaine, cela ne m’étonnerait pas que l’on commence à se demander si Musk ne serait pas secrètement prêt à risquer l’obsolescence complète de sa propre espèce pour assouvir son désir de se soumettre à une paresse ultime. 

D’abord, les solutions de Elon Musk ne sont pas inventées pour le progrès de la médecine moderne, mais surtout pour remplir les poches d’un homme qui ne manque déjà pas d’argent et qui n’a rien avoir avec le métier de médecin. En septembre 2023, un législateur américain nommé Earl Blumenauer, aurait accusé avec raison l’agence américaine (FDA) couvrant l’expérimentation de Musk d’avoir permis les essais sur les humains avant l’application correcte de la procédure pour s’assurer qu’il n’y avait aucun risque pour l’humain. Ce n’est pas nouveau les hommes de pouvoirs qui grâce à leur fortune réussissent à s’approprier les indulgences d’une compagnie de la santé. Ils prétendent tous le faire pour la collectivité et le peuple, alors que c’est l’argent qui leur parle, pas les individus dans le besoin.  

Exécuter l’idée de Elon Musk d’enlever la liberté d’agir avec tous les autres membres restants qui leur ont été offert à la naissance aux personnes souffrants d’infirmité, serait pareil à empêcher un athlète souffrant de paraplégie d’exécuter son sport avec ses bras et sa chaise roulante pour lui infliger de participer aux jeux paralympiques sur un ordinateur avec sa pensée. Il serait complètement ignoble de proposer à des athlètes d’utiliser leur pensée pour pratiquer leur sport. Il n’y aurait pas de situation plus déshumanisante que de se faire réduire à notre esprit et nos capacite neurologiques. Comme plusieurs philosophes le stipulent, dont Descartes, l’être humain n’est pas que seulement son esprit ou son corps, il est l’ensemble des deux. 

Où vas l’humanité si notre évolution, qui nous a permis de se lever sur nos deux jambes,  ne nous servira plus à rien, car courir ne sera plus à la mode, que nos yeux ne nous servirons plus, car les images seront directement perçues par télépathie ou par quelconque autre moyen, que nos mains se soient développées pour être agiles comme elles le sont, si elle ne pourrons même plus déplacer une souris d’ordinateur pour déplacer à son tour une pièce de cavalier sur un échiquier en ligne dans le futur numérique qui nous attend.  

Joany Germain 

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette 

 

 

 

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