Enfin rémunérer ou peut-être pas

  • Publié le 25 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Étudiant du Cégep à Joliette

Ce mercredi, Pascale Déry, la ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que le budget du Québec n’avait pas les ressources financières pour subventionner les stages des étudiants. Une fois de plus, c’est une promesse qui n’a pas abouti pour la CAQ et qui leur cause une confrontation avec les partis de l’opposition et les étudiants mécontents.  

Une récente étude de l’institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) en est arrivée à la conclusion que la subvention des stages des étudiants en 2023 aurait couté entre 388 et 501,5 millions de dollars au gouvernement du Québec (« Québec dit non à la rémunération des stages, malgré un vent de face », Le Devoir, 27 mars 2024). Ce montant, qui a été déclaré comme « trop élevé », ne fonctionnait pas dans le nouveau budget et n’est donc pas, une priorité pour le parti au pouvoir. Alors, pourquoi avoir promis une aide aux étudiants si le gouvernement n’est pas prêt à mettre les ressources nécessaires ?

Les ministres n’arrêtent pas de dire qu’ils ont besoin des jeunes pour combler le manque de main-d’œuvre, mais comment voulez-vous qu’ils y arrivent financièrement, s’ils doivent faire des stages non rémunérés qui leur demandent autant de temps qu’un emploi à temps plein ? C’est un problème important qu’il ne faut pas prendre à la légère, puisqu’en même temps d’effectuer leur stage, ils doivent avoir un emploi à temps partiel pour combler leurs dépenses du quotidien. Il ne faut pas juste valoriser les étudiants, mais aussi les soutenir financièrement si vous espérez recevoir de l’aide.

Ne vous questionnez plus à savoir pourquoi les nouvelles générations ont l’air si fatiguées, nous avons trouvé la source du problème.  

Louka Bellefeuille

Étudiant en sciences humaines profil administration au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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