Tribune libre
Retour08 avril 2022
Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca
L’avenir, c’est vous, c’est moi, c’est nous.
Lettre ouverte
Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, a été publié plus tôt cette semaine. Il y dénonce notamment l’utilisation des énergies fossiles, demande une transformation des villes et des modes de transport et se prononce sur l’urgence d’agir. Un appel visant à promouvoir la transition vers un avenir plus « vert ». Toutefois, pour changer les choses, il ne s’agit pas seulement de modifier nos façons de faire, il s’agit aussi de réformer nos habitudes et nos manières de penser.
Notre mode de vie dépend trop des énergies fossiles. C’est un fait. Quel autre moyen a, par exemple, le jeune étudiant vivant dans un village éloigné que d’utiliser la voiture pour venir au cégep? Quel autre moyen les familles québécoises possèdent-elles pour aller à l’épicerie? Les énergies fossiles ne sont pas un choix, elles sont une nécessité.
Il faut qu’une primauté du respect de l’environnement s’impose sur la nécessité de faire de l’argent. Autrement, des projets comme Bay du Nord vont continuer de freiner l’atteinte de la carboneutralité. Non seulement ça, mais les sommes investies dans les industries pétrolières peuvent certainement permettre d’accélérer le virage vert. Pour avoir un véritable impact sur l’environnement, l’être humain a le devoir d’établir une priorité dans ses besoins et valeurs. Argent et pouvoir ou respect et maintien de la vie sur Terre?
Le changement n’est pas économique ou politique, non, le changement est avant tout humain et il hurle à pleins poumons. L’avenir appartient aux jeunes qu’on dit, mais le présent est maintenant, il nous concerne tous, et il n’attend que l’engagement personnel et solennel de chacun pour protéger notre environnement.
William Lamarre
Étudiant au cégep régional de Lanaudière à Joliette
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