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24 novembre 2017

Aider les délinquantes à devenir des citoyennes respectueuses des lois

©Photo TC Media - Archives

PORTRAIT. Aider les délinquantes de l'Établissement de Joliette à devenir des citoyennes respectueuses des lois tout en assurant la sécurité du public, voilà les deux pôles les importants de la mission de ce pénitencier pour femmes, selon sa directrice adjointe du volet intervention.

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« [Nous devons] appliquer une approche qui est humaine et à la fois sécuritaire avec les délinquantes. On ne veut pas faire de nos délinquantes des chimistes. Elles peuvent le devenir cela dit. Nous avons une approche qui est très axée sur les besoins individualisés des délinquantes, c'est du cas par cas », a affirmé Maryse Marois, lors d'une conférence devant des gens d'affaires, le 6 novembre.

Six priorités

Pour arriver à remplir cette mission, le personnel axe autant sur six priorités, dont la sur la sécurité dans l'établissement et la sécurité dans la collectivité.

Par exemple, selon Maryse Marois, beaucoup d'emphase est mise sur la lutte à la contrebande.

« Il y a donc des fouilles, tant chez les détenus, que chez les visiteurs ou les membres du personnel, a-t-elle mentionné. Même moi, je suis fouillée. Si je dois sortir trois fois par jour, je suis fouillée trois fois. Et il y a des choses que nous n'avons pas le droit de rentrer à l'intérieur, comme des téléphones cellulaires. »

Les gardiens peuvent porter, par exemple, des vestes anti piques ou des gaz.

Respect tolérance et inclusion

« Il y a ensuite le travail que nous faisons avec les personnes en santé mentale, avec celles des premières nations, ajoute la directrice adjointe. Nous adoptons une approche de gestion basée sur le respect, la tolérance, l'inclusion. Ça peut sembler des mots vides parfois, [mais] pour nous ce ne sont pas des mots vides. Au quotidien on s'interroge sur la manière dont on gère nos délinquantes, dont on gère l'isolement préventif, dont on gère nos recours à la force, dont on gère toutes les actions de sécurité et les interventions. Donc ça veut dire quelque chose, pour nous: ces mots-là prennent tout leur sens au quotidien. »

Une dernière priorité consiste à développer des relations « productives » avec une diversité de partenaires, comme des membres de la collectivité ou encore, les victimes des détenues.

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