L’« autobésité », un problème de taille que l’État encourage

  • Publié le 23 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Étudiant du Cégep à Joliette

En encourageant l’achat de véhicule toujours plus lourd (« Comment l’État encourage l’ ‘‘autobésité’’ », Le Devoir, 30 mars 2024), l’État ne fait pas honneur à ses objectifs environnementaux.

En effet, la masse du véhicule moyen au Québec s’est accrue d’environ 240 kg en 20 ans. C’est une énorme augmentation qui nuit certainement à réduire l’empreinte écologique du parc automobile québécois.

De plus, le gouvernement du Québec contribue à l’achat de véhicule électrique avec des subventions qui ne prennent pas en compte la masse du véhicule. C’est problématique puisque, en général, plus un véhicule est massif, plus sa fabrication et son utilisation sont polluantes. Il est donc nécessaire qu’on encourage l’achat de véhicule plus léger ou l’utilisation de transport en commun pour être plus écologique.

Pour remédier à ce problème, le gouvernement québécois devrait instaurer une taxe sur la quantité de gaz carbonique émise durant la fabrication et l’utilisation du véhicule. Cette taxe pourrait être similaire à celle instaurée depuis janvier, en France, sur les véhicules émettant plus de 117g de CO2 par kilomètre.

En somme, le gouvernement a encore beaucoup à entreprendre pour réduire la pollution du parc automobile et inciter la population à utiliser plus souvent les transports en commun.

Félix Langevin

Étudiant en sciences informatiques et mathématiques au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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