Deux nouveaux programmes pour favoriser une ouverture à la différence

Les intervenantes de la corporation viennent dans les classes pour les éduquer de façon ludique sur la différence. (Photo gracieuseté – Marie-Josée Pépin)
Les intervenantes de la corporation viennent dans les classes pour les éduquer de façon ludique sur la différence. (Photo gracieuseté – Marie-Josée Pépin)

Afin de promouvoir l’inclusion et de sensibiliser les jeunes aux réalités des personnes vivant avec une différence, la Corporation les Enfants de ma Rue a procédé à l’implantation de deux nouveaux programmes. Ces initiatives ont été conçues pour répondre aux besoins exprimés par des acteurs clés de la communauté lanaudoise dans le but d’améliorer l’intégration des personnes et des enfants concernés, sans discrimination.

La corporation compte sur plusieurs réalisations récentes qui ont amélioré ses services auprès de ses jeunes bénéficiaires.

Elle a, par exemple, procédé à la réédition de ses cahiers pédagogiques. Cet exercice était nécessaire et a permis de faire une mise à jour en profondeur du contenu et des approches des intervenants. Puisque certains termes ou concepts n’étaient plus adéquats et que des jeux étaient moins compréhensibles pour les enfants, des changements ont été apportés.

Toutefois, les accomplissements les plus significatifs sont principalement les programmes SIMPA et « Au camp de jour, le respect de la différence, c’est à chaque jour ! ».

Du soutien pour une intégration plus « simpa »

Alors que deux tournées d’ateliers pilotes avaient été lancées il y a plusieurs années, mais qu’elles ont dû être mises sur la glace faute de moyens, le programme Soutien à l’Intégration des Maternelles et des Premières Années (SIMPA) a été relancé et est désormais pleinement intégré à l’offre de services de la corporation. Il accompagne les écoles dans l’intégration des élèves de ces niveaux ayant des besoins particuliers.

Édith Fortier, directrice de la Corporation les Enfants de ma Rue, explique que les intervenantes sont appelées pour y présenter les activités lorsqu’il y a une problématique précise. « C’est du cas par cas. Avec l’enseignante, nous préparons des questions qui seront posées à l’un de nos personnages, une marionnette appelée Simon, qui va ensuite s’adresser aux enfants de la classe », illustre Mme Fortier. Ainsi, aucun enfant n’est stigmatisé puisque Simon personnifie la situation ou la problématique rencontrée.

Avec SIMPA, les enfants acquièrent une compréhension précoce de la diversité, ce qui contribue à créer des environnements scolaires bienveillants et inclusifs. Édith Fortier est particulièrement heureuse de voir renaitre ce programme : « C’est plus qu’un projet relancé. C’est un symbole de la persévérance du milieu communautaire autonome qui garde ses bonnes idées vivantes, même quand le financement fait défaut. »

Quatre activités clé en main sur la différence sont offertes par la corporation pour les animateurs de camps de jour. (Photo gracieuseté – Marie-Josée Pépin)

Des camps de jour inclusifs

La corporation présente aussi le programme « Au camp de jour, le respect de la différence, c’est à chaque jour ! ». Il s’adresse aux enfants de 7 à 11 ans fréquentant les camps de jour. Il leur permet de découvrir les réalités des personnes vivant avec un trouble ou une déficience physique, intellectuelle, cognitive ou sensorielle de manière ludique et éducative. « Parce que chez nous, apprendre à vivre ensemble se fait souvent en riant, en jouant et en partageant », confirme Mme Fortier.

La corporation a donc développé quatre activités clé en main pour les animateurs. Les intervenantes de l’organisation viennent ensuite visiter le camp de jour pour présenter un dernier jeu. Dernièrement, le matériel utilisé a été amélioré et adapté pour des activités faites à l’extérieur. « Il est très ludique et les enfants ont le goût de jouer avec », constate la directrice.

Cette programmation favorise la création d’une culture de respect et d’ouverture au sein des camps de jour, en sensibilisant les participants, incluant les moniteurs, aux valeurs d’inclusion et en répondant aux questions sur la différence.

Avec ces programmes, la Corporation les Enfants de ma Rue espère non seulement conscientiser les enfants à la différence, mais aussi les outiller afin qu’ils soient en mesure d’aider leurs amis. « La différence est partout. Elle n’est pas un obstacle, mais une richesse », rappelle Édith Fortier.

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