Un bilan qui rappelle l’importance d’une protection collective des enfants

Les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse du Québec, aussi directrices et directeurs provinciaux. (Photo gracieuseté)
Les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse du Québec, aussi directrices et directeurs provinciaux. (Photo gracieuseté)

Direction de la protection de la jeunesse

Les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse du Québec, aussi directrices et directeurs provinciaux (DPJ-DP), ont présenté leur 22e bilan annuel. Dans la dernière année, sur le territoire lanaudois, 11 909 signalements ont été traités. Cela représente une légère hausse par rapport au bilan de l’année précédente, alors que 11 331 signalements avaient été reçus.

Les signalements retenus, qui s’élèvent au nombre de 3163, ont surtout concerné la négligence (25,7 %), les abus physiques ou les risques sérieux d’abus physiques (20,8 %) et l’exposition à la violence conjugale (12,8 %). À l’échelle de la province, 141 622 signalements ont été traités, ce qui représente une hausse de 5 % des signalements par rapport à l’an dernier. De plus, moins du tiers (29,3 %) ont été retenus pour une évaluation approfondie par les DPJ, ce qui concerne 35 264 enfants.

De retour dans Lanaudière, 36,3 % des enfants pris en charge par la DPJ au cours de l’année 2024-2025 résidaient dans leur milieu familial alors que 21,6 % vivaient dans une ressource de type familial. De plus, 800 adolescents contrevenants ont reçu les services de la DPJ au regard de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), comparativement à 414 l’an dernier.

Pour consulter le bilan 2025, il faut visiter le site du CISSS de Lanaudière dans la section Documentation/Rapports.

Un recours fréquent à la DPJ 

À l’occasion de ce nouveau bilan annuel, les directrices et directeurs ont choisi de parler d’une seule et même voix d’une préoccupation nationale, soit la protection collective des enfants, au-delà des signalements.

Le rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, Instaurer une société bienveillante pour nos enfants et nos jeunes (2021), a réitéré que la protection des enfants est une responsabilité collective. Les parents, premiers responsables de leurs enfants, ont besoin d’être soutenus par leur entourage (famille élargie, voisins et amis) et leur communauté (école, milieu de garde et organismes communautaires). En cas de défis particuliers, différents services sociaux plus spécifiques peuvent venir appuyer le réseau naturel des familles. Lorsque l’engagement et l’implication de tous ces acteurs ne suffisent pas à assurer le développement et la sécurité d’un enfant, la DPJ peut intervenir en complément au soutien déjà en place.

Depuis les 25 dernières années, la DPJ remarque une forte hausse du nombre de signalements, ce qui, selon elle, démontre que toute la société québécoise se préoccupe du bien-être des enfants. Néanmoins, la proportion de signalements retenus tend à diminuer. Cela indique que de nombreux enfants et familles peuvent vivre de grandes difficultés et avoir de multiples besoins, sans que ce soit nécessairement l’intervention de la DPJ qui soit requise. Cette dernière rappelle donc qu’au-delà d’un signalement, les enfants ont besoin que tous les adultes qui croisent leur chemin soient attentifs et prêts à agir pour eux.

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