Le rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son nouveau rapport sur la crise climatique en mentionnant que c’est notre dernière chance de limiter le réchauffement à 1.5° (« “C’est maintenant ou jamais” pour transformer le monde, prévient le GIEC » Le devoir, 5 avril 2022). Or, il n’y a ni engouement général de la population mondiale pour changer les choses maintenant ni panique.
Prenons l’exemple d’une personne qui commence à avoir des douleurs au bas du dos ou au bassin. Celle-ci pourrait consulter pour se faire soigner, mais elle décide de remettre à demain, d’ignorer les conseils de ses proches et d’endurer ses souffrances, car ce n’est pas assez grave. Des années plus tard, la douleur devient insupportable en plus d’avoir d’autres symptômes. La personne se retrouve à l’hôpital et on lui apprend qu’elle a un cancer et que le stade est trop avancé pour pouvoir guérir. Ses proches étant dans l’incompréhension lui diront : « Tu savais que tu avais mal. Si tu avais consulté avant tu aurais pu survivre. » Il se reproduit la même chose avec le climat. La population mondiale souffre avec la Terre des différents symptômes comme les ouragans qui sont plus fréquents et plus violents, les incendies, les sécheresses, etc., mais en tardant à réagir elle ne pourra plus rien faire.
Vient alors à constater que les profits que peuvent tirer les gouvernements comme du projet pétrolier Bay du Nord et le confort de la consommation de masse de la population sont plus importants que la vie de générations futures qui font partie de près ou de loin de chacune des familles présentes ici et maintenant sur cette Terre.
On s’en occupera demain, mais demain il n’y aura « plus rien » comme le dit la chanson des Cowboys Fringants.
Hélène Roy
Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette