« Nous voulons bâtir la communauté de demain »

Nathalie Gauthier et Suzie Galarneau ont récemment lancé leur nouveau projet Au-Chalet. Celui-ci s’adresse à une clientèle souvent oubliée, celle des adolescents âgés de 12 à 17 ans. L’objectif est de leur proposer, chaque mois, de prendre part à une retraite de ressourcement. « Un ado sur deux est en détresse à la suite de la pandémie et c’est un âge qui est critique », témoignent les cofondatrices.

Lorsque Nathalie et Suzie se sont rencontrées par le biais d’une connaissance commune, elles se sont tout de suite appréciées. Toutes deux croient que l’humain a un pouvoir infini à l’intérieur de lui et savaient qu’elles voulaient faire une différence auprès des adolescents. « Toutes nos conversations étaient dirigées vers le bien des autres. Il n’y avait aucun doute, on avait la même vision pour l’avenir de nos jeunes », souligne Suzie Galarneau, qui est native de Notre-Dame-de-Lourdes et qui a grandi à Sainte-Marie-Salomé. 

Le projet de donner naissance à leur entreprise est sur la table depuis l’année 2020-2021 et a pris forme de façon plus officielle en janvier 2022. Au-Chalet a été lancé au début du mois d’avril. 

Une première retraite en mai 

Les activités d’Au-Chalet débuteront officiellement avec une première retraite de ressourcement pour adolescents qui aura lieu du 20 au 22 mai au Camp Richelieu de Saint-Côme sous le thème « Communication et éveil à soi ». 

Les cofondatrices soulignent que cette initiative est assez unique au Québec. 

Nathalie et Suzie souhaitent proposer des fins de semaine où les jeunes de 12 à 17 ans pourront apprendre à se connaître, à augmenter leur confiance en eux, à développer leur empathie, à améliorer leur relation avec les autres, à lâcher prise et à s’amuser.  

Saint-Côme s’imposait comme un choix de prédilection et un coup de cœur pour ce premier séjour, Nathalie ayant d’ailleurs déjà travaillé au Camp Richelieu. Toutefois, des retraites pourraient se dérouler dans d’autres régions et un jour, les deux partenaires d’affaires aimeraient bien avoir leur propre camp dans le bois. « On veut se promener au Québec, les besoins sont partout. » 

Les retraites permettront d’accueillir des groupes formés d’une vingtaine de jeunes. « Nous voulons un nombre de participants qui nous permet de connecter avec chacun d’entre eux. » 

Les trois valeurs fondamentales d’Au-Chalet sont la collaboration, l’authenticité et l’équilibre. « Nous voulons proposer une approche différente et un cadre qui n’est pas fermé. L’idée est, pour le jeune, d’aller chercher ses ressources intérieures par le jeu et d’en prendre conscience. Le tout se fera par des ateliers interactifs et des mises en situation », précise Nathalie Gauthier, qui a grandi à Notre-Dame-des-Prairies et qui demeure aujourd’hui à Charlemagne. 

Les ateliers proposés seront adaptés selon l’âge des participants et les deux femmes se sont entourées de plusieurs collaborateurs pour faire vivre aux jeunes une fin de semaine unique.  

Suzie souligne « qu’il y a un monde entre 12 et 17 ans », mais que les adolescents de ces deux catégories d’âge ont beaucoup à s’apprendre entre eux. « Les jeunes vont vivre toute une expérience et repartir avec une confiance en eux. Nous voulons des ateliers légers et puissants qui se dérouleront dans le respect. » 

Les cofondatrices soulignent que tout repose sur la confiance et que des rencontres auront lieu avec les parents avant la retraite et lors de la clôture de la fin de semaine, afin qu’ils puissent découvrir les prises de conscience réalisées par les jeunes. 

Deux autres fins de semaine sont déjà prévues pour les mois de septembre et d’octobre. Nathalie et Suzie aimeraient également visiter des écoles secondaires et offrir des webinaires et des rencontres virtuelles. « Nous voulons bâtir la communauté de demain. » 

Pour prendre part à la retraite du mois de mai, il faut s’inscrire avant le 1er mai.

Pour information : au-chalet.ca. 

Crédit : Photo gracieuseté
Suzie Galarneau et Nathalie Gauthier, cofondatrices de Au-Chalet.