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20 mai 2021

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Une mini-forêt urbaine unique à Crabtree

Des jeunes participent au projet

Mini-forêt

©(Photo gracieuseté)

Des élèves d’un groupe de 6e année de l’école primaire Sacré-Coeur-de-Jésus en pleine plantation d’arbres.

Des élèves de l’école primaire Sacré-Cœur-de-Jésus de Crabtree ont planté plus de 400 végétaux sur un terrain public de la Municipalité afin de créer une mini-forêt urbaine. Ce projet, organisé dans le cadre du 100e anniversaire de la municipalité, a été concrétisé du 10 au 12 mai dernier, à l’angle de la 6e rue et de la 9e avenue, par les élèves de la troisième jusqu’à la sixième année. 

Cette mini-forêt est inspirée d’une méthode de plantation d’un botaniste japonais du nom de Akira Miyawaki. Cette méthode a l’avantage de créer une forêt, dense, riche en biodiversité et avec une excellente capacité de captation du carbone en très peu de temps. Elle vise à imiter l’écosystème naturel d’une forêt primitive sur une très petite surface. 

Le biologiste et citoyen de Crabtree Alexandre Jodoin-Nicole a donc pris soin de sélectionner une vingtaine d’espèces indigènes de la région pour la réalisation du projet. Parmi ces arbres, arbustes et plantes herbacées se trouvent notamment la sanguinaire du Canada, la viorne trilobée, l’érable à sucre et le chêne à gros fruits. 

Ce projet, organisé bénévolement par Alexandre Jodoin-Nicole et son collègue du Comité Vert de Crabtree, Bruno Montambault, a pu se réaliser grâce au soutien de la Municipalité de Crabtree, qui a fourni un terrain, du financement pour acheter une partie des végétaux et de l’assistance technique pour préparer le terrain.  

Les quelque 200 élèves qui ont participé au projet étaient très motivés par ce dernier. L’activité était très ludique pour eux, car ils devaient imiter le caractère aléatoire de la dispersion naturelle des plantes. Ils étaient très enthousiastes de pouvoir choisir leur emplacement en fonction d’un pictogramme qu’ils avaient en leur possession.  

«Juste de voir leur sourire de satisfaction en se mettant les mains dans la terre nous démontrait qu’ils avaient beaucoup de plaisir. Pour certains d’entre eux, il s’agissait de la première fois qu’ils plantaient quelque chose et c’était un bel élément de découverte», a commenté Bruno Montambault en entrevue avec L’Action.  

Mini-forêt

©(Photo gracieuseté)

Alexandre Jodoin-Nicole, biologiste et citoyen de Crabtree, plante le premier arbre-mère de la mini-forêt.

Les élèves étaient assistés de leur enseignante respective et d’Ernesto Castro, animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire, lors de la réalisation du projet. Ils ont tous fait preuve de curiosité tout au long de l’expérience et ont eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les bienfaits des arbres et des forêts, sur la reproduction des végétaux et sur la façon de les planter.  

Cette mini-forêt, qui a été nommée MiyaCrabtree en raison de son inspiration, serait l’une des premières du genre au Québec. Toutefois, la méthode Miyawaki a inspiré de nombreux projets un peu partout sur la planète, surtout au Japon, en Inde et en Europe.  

Au moment de l’entrevue, la majeure partie du projet avait été réalisée, mais les responsables de celui-ci attendaient encore de recevoir une centaine de végétaux qu’ils iraient planter eux-mêmes dans les jours à venir.  

Ils aimeraient aussi trouver d’autres parcelles de terrains lors des prochaines années pour que l’idée puisse se répéter. Les responsables souhaitent également travailler sur un projet de plantation d’arbres et de haies brise-vent en territoire agricole.  

Mini-forêt

©(Photo gracieuseté)

Une vue d’ensemble de la forêt MiyaCrabtree.

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