SOS : culture en détresse

Lettre ouverte

Le monde culturel a besoin d’aide plus que jamais. La majorité des Québécois sait que la culture est un aspect indispensable de notre identité. Cependant, on peut avoir l’impression que l’on n’a pas besoin d’encourager les arts lorsqu’ils sont en mode numérique, et c’est une erreur.

Durant le confinement, les humoristes, les artistes et les danseurs sur les réseaux sociaux nous ont bien divertis, inspirés, amusés, émus, et ils continuent de le faire. En plus, la majorité du temps, c’est totalement gratuit pour les spectateurs ! Lorsqu’une personne nous rend un grand service, on la remercie et on lui dit qu’elle peut compter sur nous en cas de besoin, n’est-ce pas ? Alors pourquoi cela serait-il différent lorsque l’on parle de culture ? Comme le disait Marcel Proust, « soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries. » D’ailleurs, les moyens d’exprimer notre reconnaissance sont nombreux : on peut acheter une œuvre d’art, acquérir un album, se procurer des livres numériques, etc.

Il est décevant d’apprendre qu’une grande partie du monde de la danse est laissé de côté par les mesures d’aides financières, contrairement aux autres sports, comme l’indique le Réseau d’enseignement de la danse (RED). Il serait catastrophique que des centaines d’écoles de danse ferment leurs portes. Selon le RED, plus de 130 000 élèves fréquentent ces endroits et sans ce sport, plusieurs n’auraient pas d’autres lieux où exprimer leur créativité et se défouler.

Il est de notre devoir de soutenir nos artistes si l’on veut continuer de lire des livres québécois. Il en va de même pour les vidéos de nos humoristes, nos émissions de télévision, nos journaux, nos groupes de musique, nos peintres, etc. Ne laissons pas tomber ceux qui nous ont tant aidés !

Clarisse Carrière

Étudiante au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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