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26 février 2020

« Mémoire et racines » a passé le cap de ses 25 ans

Le plus gros festival de musique trad au Québec

Festival Mémoire et Racines

©Photo gracieuseté - Guillaume Morin - L'Action

Étant né à Saint-Charles-Borromée et y concentrant toujours la majeure partie de ses activités, le festival Mémoire et racines est devenu le point de ralliement pour l’ensemble des musiciens et amateurs de musique traditionnelle au Québec.

« Ce sont les gars de la première mouture de La bottine souriante- Mario Forest, André Marchand et d’autres- qui ont eu l’idée du festival Mémoire et racines, à la suite de leurs tournées au Canada et aux États-Unis, où ils se produisaient dans ce genre d’événement », raconte Jean Desrochers, directeur artistique du festival et lui-même musicien de musique trad.

« Les deux premières années, c’était une implication bénévole à 100 %, y compris pour les musiciens », poursuit-il.

Depuis, le festival a grandi, mais on veut toujours lui conserver une taille humaine et un aspect familial.

En 2019, Mémoire et racines a fêté ses 25 ans, rassemblant quelque 150 artistes individuels et une quarantaine de groupes, devant 13 500 festivaliers, en cinq jours. Les activités du week-end se concentrent au parc Bosco de Saint-Charles-Borromée, précédées maintenant des soirées du mercredi et jeudi à Joliette et Notre-Dame-des-Prairies.

L’an passé, l’humoriste Patrick Groulx était l’ambassadeur et porte-parole du festival.

L’épicentre de la musique traditionnelle

Lanaudière est l’épicentre de la musique traditionnelle au Québec, comme le confirme Jean Desrochers et Saint-Charles-Borromée est devenu un point de ralliement à chaque été, pour les musiciens trad du Québec, mais aussi de Nouvelle-Angleterre, d’Amérique du Sud et d’autres pays.

Si les spectacles de musique dominent au festival, l’organisation a le souci de faire place à tous les arts traditionnels de la scène, dont les veillées de danse, de conte, etc. On tient aussi des ateliers de voix et de transmission qui permettent aux festivaliers d’avoir un lien plus intime avec les artistes.

Des groupes musicaux ont vraiment émergé sur les scènes du festival au fil des années, dont le groupe féminin Galant tu perds ton temps, et plus récemment le duo Veranda et Pylawak.

Les femmes prennent leur place aussi sur la scène de la musique trad; l’an passé il y a eu une première veillée de danse animée avec des « calleuses », fait remarquer Jean Desrochers.

Formule spectacle, formule atelier, défilé de mode de ceintures fléchées, match d’impro gigué avec musiciens, Mémoire et racines est toujours à la recherche du « happening » et de façons de se réinventer, après 25 ans bien assumés.

L’événement peut toujours compter sur un bénévolat intense, quelque 300 personnes assurant la bonne marche de l’événement, dont plusieurs reviennent année après année. « Ce ne sont pas tous des gros fans de musique trad, ils viennent pour l’ambiance, c’est très chaleureux et familial; il y a aussi un besoin de ressourcement annuel », conclut Jean Desrochers.

Cette année, Mémoire et racines se tiendra du 22 au 26 juillet, dont du 24 au 26 à Saint-Charles-Borromée.

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