Tribune libre
Retour04 avril 2019
La décroissance pourrait-elle être une lumière au bout du tunnel de l’humanité?
LETTRE OUVERTE. L’Être humain est au pris avec un phénomène de croissance relativement bien ancré et dissimulé au sein des sociétés. Cette croissance peut être défini par le développement constant de l’humain, motivé par le désir de s’actualiser. Bien qu’elle semble positive, elle apporte un lot de problèmes importants touchant la population mondiale. En effet, l’être humain, étant maître en innovations technologiques, élabore sans cesse des technologies rendant sa vie plus paisible sans trop s’attarder aux effets néfastes sur l’environnement et les générations futures.
Selon le sociologue, Hartmut Rosa, l’accélération sociale représente le changement constant dans 3 sphères de la vie: la technologie (transport, communication, etc.), l’aspect socioculturel (génération, affiliation politique ou religieuse, etc.) et le rythme de vie (stress, manque de temps, etc.). Cette croissance, causée en majeure partie par la compétition capitaliste, mène à la surproduction et à la surconsommation puisque l’homme préfère avoir davantage de ressources que d’avoir peur d’en manquer. Cependant, le dérèglement climatique en est touché de plein fouet et trop peu d’initiative pour y remédier n’est prises au sérieux.
Le professeur d’innovations sociales à l’Université St-Paul, Jonathan Durand Folco, croit que le problème d’accélération pourrait être contré par un phénomène de décroissance, un concept affirmant que la croissance économique est nuisible, en réaction aux dysfonctionnements de l’économie (chômage, précarités, etc.), à l’aliénation au travail (stress, harcèlement moral, etc.) et à la pollution.
Le dérèglement climatique et les problèmes sociaux deviennent de plus en plus problématiques. Il serait bénéfique pour l’humanité de comprendre les enjeux auxquels elle fait face.
Maxime Lemyre
Étudiant en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette
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