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06 décembre 2018

Neuf ans et demi de prison pour Jacques Taillefer

Jacques Taillefer

©Photo L'Action - Geneviève Geoffroy - L'Action

L’ancien professeur de musique Jacques Taillefer a écopé d’une peine de neuf ans et demi de pénitencier, le jeudi 6 décembre, au Palais de justice de Joliette.

JUSTICE. « La cloche a sonné. La récréation est terminée. Il est temps de protéger la communauté contre vous », a lancé le juge Jean Roy à l’ancien professeur de musique Jacques Taillefer après lui avoir donné une sentence de 9 ans et demi de pénitencier, le jeudi 6 décembre, au Palais de justice de Joliette.  

Le magistrat, devant une salle remplie, a procédé à une longue tirade sur ce dossier. Il a entrepris son exposé en rappelant les chefs pesants contre lui. Bien qu’il ne soit pas entré dans les détails, il a tout de même rappelé quelques éléments, tels que son âge (75 ans la semaine prochaine), la grande période où les gestes ont été commis (1979 à 2014), ainsi que le nombre de victimes (9, dont 8 mineurs). 

Par la suite, après avoir catégorisé chaque chef selon leur gravité, il a énuméré les facteurs atténuants et aggravants du cas de M. Taillefer. Étant donné qu’il n’avait aucun antécédent, était un actif pour la société ainsi que son âge avancé, ces points devaient être considérés et amenuisés. Toutefois, le juge Roy a laissé entendre qu’il a profité de son travail pour établir un lien de confiance avec les victimes et que malgré son âge, il était en pleine santé. 

La liste était plus longue pour ce qui est des facteurs aggravants. Outre un chef, les treize autres ont été réalisés sur des personnes de moins de 18 ans. La pluralité des victimes, les infractions commises sur une longue période sans rectifier son comportement, la position d’autorité, la position de confiance, la grande manipulation, les séquelles psychologiques des victimes et le risque de récidive élevé, notamment, ont pesé dans le jugement du magistrat. 

Au final, le décompte s’élevait à 133 mois (11 ans et 1 mois), mais a été révisé à 114 mois (9 ans et 6 mois). Le juge Roy a retranché la détention provisoire de l’ancien professeur de musique, amputant la peine totale de deux mois. En plus de cette sentence, M. Taillefer sera soumis à un test d’ADN, ne peut pas entrer en contact avec les victimes ou leur famille, sera inscrit à perpétuité au Registre des délinquants sexuels et ne peut entrer en contact avec des personnes de moins de 16 ans, à l’exception d’être accompagné d’une personne au courant des faits. 

Enfin, Jacques Taillefer pourra aller en appel de sa sentence environ aux deux tiers de sa peine, mais devra auparavant avouer ses torts, ce qu’il a toujours nié. 

Des témoignages poignants

Le 26 novembre dernier, le juge Jean Roy, lors des représentations sur la peine, a donné la parole aux victimes. Plusieurs d’entre elles ont saisi l’occasion par écrit, d’autres de vive voix. 

La première à s’avancer devant le magistrat a raconté l’enfer qu’elle a subi. Les images de la scène la hantent encore. Elle s’est automutilée, en plus d’avoir des pensées suicidaires, tentant même de s’enlever la vie à deux reprises. Cet épisode lui a procuré beaucoup d’insécurité, tout en bouleversant son enfance ainsi que son adolescence.  

Par la suite, une autre s’est présentée en étant atterrée d’apprendre que M. Taillefer a fait d’autres victimes après elle. Assez vieille pour sauver sa peau, elle a souligné s'en vouloir d’avoir laissé passer l’opportunité de le dénoncer. 

« Vous n’avez pas à porter le fardeau sur vos épaules, a répliqué le juge Roy, c’est la dénonciation qui compte. Ce n’est pas donné à toute personne de dénoncer. » 

Menant sa vie sur un « chemin chaotique », la troisième victime à parler a indiqué qu'elle a vécu 14 ans dans la drogue et l’alcoolisme, tentant de « scrapper sa vie le plus possible », en plus d'être suivie pour bipolarité.  

Enfin, la dernière personne à se faire entendre a eu de la difficulté à trouver les mots pour décrire ce que les répercussions des événements ont eu sur sa vie.

Commentaires

9 décembre 2018

Gerard hainey

Je suis satisfait du verdict mes un 5 ans de plus aurait ete mieux pour tous le monde quil a blesser avec ses actes er jainerait quil fasse sa peine complet jespeee quil va creuver a interieur de ses murs et sa copine sa me fait biucoup de peine de se quel a vequ jespere quel va etre asser inteligente pour pas revenir avec se pedofile je va arreter mon texto bonne fin vie le pedo.a jaques taillefere.jespere de pas te croiser en haut

12 décembre 2018

Marcel Routhier

La justice à 2 vitesses est plus sévère pour un civil que pour un policier, c'est visible qu'il y a corruption au sein du système judiciaire. Le policier qui roulait @ 120km heure dans une zone d'école et a tué un enfant, s'en pour une peanut, comment avoir confiance en nitre système ?

3 mars 2019

Yanick Dumulong

Franchement Marcel. L'intention n'est clairement pas criminel dans le cas du policier. L'autre est un prédateur pervers qui avait des intentions clairement criminelle. Pour le cas du policier, vous pouvez nommer ca : imprudence, négligence ou accident, mais l'intention du policier n'était pas de blesser ou de tuer qui que se soit. Pour le cas de Taillefer, vous ne pouvez pas nommer ca : imprudence, négligence ou accident.

1 juin 2019

Gérard hainey

Bonjour jespere que la sentence sera pas écourter il le mérite son 7 ans et demi et plus de grave je pense il va recommencer et même pire en vieillisent il va sans fauter à la fin de sa vie sa va être pire

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