Au cours d’une conférence de presse tenue le 12 avril à la Résidence funéraire de Lanaudière, la direction et le conseil d’administration de la Société nationale des Québécoises et Québécois de Lanaudière a résumé les importants investissements qu’elle a réalisés au cours des dernières années. Elle souhaitait également exposer les projets qui seront mis en place pour la promotion de la fierté québécoise et de la langue française.
Grâce aux revenus qu’elle génère par ses entreprises et des dons de ses membres, la SNQ a été en mesure d’organiser différentes activités. Elle compte d’ailleurs plus de 75 ans de services, même si la pandémie a empêché l’organisation de les célébrer convenablement. « Il était devenu nécessaire d’élargir nos horizons et de diversifier nos activités », indique Mathieu Lépine, directeur général de la SNQ de Lanaudière.
Quelques accomplissements
En 2019, la Société a fait l’acquisition de la station-service Shell, située sur la rue Beaudry Nord. L’association a ensuite procédé au changement de son logo en 2021. « Il nous fait penser à nos racines patriotiques et, avec les flèches, présente une continuité vers l’avenir », explique M. Lépine.
De plus, alors que la SNQ avait investi pour l’agrandissement de la Résidence funéraire de Lanaudière en 2017, établissement dont elle est propriétaire, elle a complété son développement en y installant un four crématoire. L’organisation a donc dû débourser 600 000 $ pour ces améliorations.
La Société nationale des Québécoises et des Québécois est aussi connue pour son implication dans la planification de la Fête nationale. Elle permet aux municipalités et aux organismes d’avoir accès à des articles aux couleurs de la fête provinciale. Mathieu Lépine décrie toutefois une difficulté accrue dans l’approvisionnement et la distribution de ces articles, notamment à cause de ruptures de stock, de l’augmentation des coûts et de la pénurie de main-d’œuvre. La SNQ a donc décidé de s’équiper pour faire elle-même ses produits et elle s’est dotée d’une machine à broderie. De cette manière, elle compte créer des articles personnalisables comme des casquettes qui seront mises en vente dans sa station-service et au bureau de l’association. La population pourra aussi commander les vêtements à partir d'un site web qui sera créé prochainement.
À la rescousse de la langue française
L’organisation constate un déclin important du français, ce qui l’inquiète énormément. Elle a donc décidé d’agir en créant, en partenariat avec le gouvernement provincial, le projet « Au travail, Molière ». Cathy Leduc, adjointe à la direction, a expliqué que l’équipe de la SNQ a conceptualisé depuis plusieurs mois des trousses pédagogiques sur des termes qui sont employés au sein de certaines entreprises, dans un cadre professionnel mais aussi personnel. « La langue française étant en déclin dans la Belle province, il nous semblait logique de présenter une trousse d’outils afin d’encourager l’emploi des termes appropriés », indique Mme Leduc. Ainsi, l’activité présentera des mots considérés comme des anglicismes, des impropriétés et les équivalents de ces termes.
Ces trousses seront présentées sous deux formes, soit comme un jeu de société ou comme un atelier animé dans les locaux mêmes de l’association. Pour ce dernier, l’équipe de la SNQ espère pouvoir donner le mandat d’animateur à l’un de ses administrateurs, Pascal Parent, qui est aussi comédien de profession. Les entreprises peuvent donc contacter l’organisation si elles souhaitent accueillir cette activité entre leurs murs. « Nous espérons raviver non seulement le débat sur la défense de la langue française, mais ultimement la fierté de la faire rayonner dans Lanaudière », termine Cathy Leduc.
@BV:La SNQ de Lanaudière a investi dans plusieurs services au cours des dernières années et compte maintenant travailler pour faire rayonner la langue française.