Un kaléidoscope d’histoires érotiques signé Pascale Piquet

  • Publié le 15 oct. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes

L’auteure Pascale Piquet, qui réside à Saint-Jean-de-Matha, revient en force avec un septième livre intitulé « Si la libido pouvait parler … ». Ce recueil de 19 nouvelles érotiques plonge les lecteurs dans un univers captivant, alliant érotisme, humour et intrigues.

Pascale Piquet est une auteure à succès (Le syndrome de Tarzan, Gagnez au jeu des échecs amoureux) et conférencière spécialisée dans les comportements humains. En entrevue avec L’Action, elle raconte que ce livre est arrivé dans sa vie par un concours de circonstances. « J’ai été 11 ans célibataire et abstinente, alors je me suis mise à écrire des histoires érotiques, pour le plaisir et à titre personnel. Écrire me procure une joie immense, et ça m’amusait. »

L’idée de publier un ouvrage de nouvelles érotiques est ensuite venue lors d’une discussion avec son éditeur. « Il y a vraiment un marché à développer, j’ai tout repris mes chroniques et je les ai peaufinées. »

Coach de vie et auteure de livres de croissance personnelle, c’est aussi la première fois que Pascale Piquet écrit de la fiction. « Ce n’est pas du tout la même démarche et je voulais que ce soit cohérent et que ce soit réaliste pour que les lecteurs embarquent! »

Pascale Piquet se sert de l’érotisme pour raconter des intrigues, empreintes d’humour, mais aussi pour transmettre certains messages et notamment le fait qu’on n’a pas besoin de langage grossier pour générer des sensations. « J’aime la musicalité des mots. »

À travers l’érotisme, l’auteure parle au subconscient et à la libido de ses lecteurs. « J’essaie d’amener les hommes et les femmes à se comprendre! Au fond, c’est toujours la coach de croissance personnelle qui parle. Il y a une certaine moralité et je n’ai pas cherché le sensationnalisme. »

L’auteure souhaite démonter de fausses croyances et aussi générer des discussions. Au sein des nouvelles, les personnages n’ont aucune description physique, afin de laisser place à l’imagination. « On se met dans la peau de l’homme, de la femme ou du spectateur…C’est comme un kaléidoscope de nouvelles et on peut retrouver certains personnages d’une nouvelle à l’autre. Il y a une suite chronologique, tout a été pensé. »

L’auteure décrit des scènes qui vont éveiller et exacerber la libido des gens. « La libido, c’est comme un muscle, on dit que le meilleur moment, c’est lorsqu’on monte les marches qui conduisent à la chambre. Faire l’amour, c’est toutes sortes de choses et d’attentions qui font monter le désir. »

Certains se demanderont peut-être si Pascale Piquet s’est inspirée de sa vie pour écrire : « Oui, il y a des clins d’œil de ma vie, mais pas au niveau de l’érotisme. »

Pour Pascale Piquet, l’ouvrage se veut un pont vers l’écriture d’un roman au sujet de la dépendance affective, où il y aura bien sûr de l’érotisme.

« J’adore écrire, je deviens en transe quand j’écris. J’ai eu du plaisir et je suis heureuse de le dévoiler aux lecteurs, mais après le livre ne m’appartient plus. »

La préface du livre a été signée par l’écrivain Jean-Luc Dumont, qui a notamment écrit : « Ce livre est un véritable hymne à la vie et à l’amour. Il nous rappelle que la sexualité est une part essentielle de notre être, et qu’elle ne doit pas être source de honte ou de culpabilité. »

La conférencière Pascale Piquet convie les personnes intéressées à un séminaire sur le bonheur les 19 et 20 octobre à Saint-Jean-de-Matha. Informations : pascalepiquet.com.

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