Une cinquantaine de personnes du conseil syndical de l’APTS du CISSS de Lanaudière se sont réunies le 1er juin lors d’une journée d’information portant notamment sur le renouvellement de leur convention collective avec le gouvernement du Québec.
Se disant indignés devant les offres du gouvernement à leur égard, mais également devant l’adoption du principe de la Loi 15 (Réforme Dubé) à l’Assemblée nationale, les militants ont décidé spontanément de profiter de leur pause du dîner pour aller manifester au coin des rues Gauthier et Baby à Joliette.
Kevin Newbury, président de l’APTS Lanaudière, a lancé un message sans équivoque aux personnes présentes : « Les membres de l’APTS doivent continuer à lutter pour leurs conditions de travail, se rassembler pour être plus forts afin de résister au gouvernement qui les attaque sur tous les fronts. Ce gouvernement refuse sciemment de discuter des demandes syndicales au profit de ses propres priorités qui ne règleront en rien les problématiques de nos membres et du réseau de la santé et des services sociaux. Pourtant, nos demandes sont porteuses de solutions concrètes, avantageuses pour nos membres et aussi pour la population lanaudoise. »
Les négociations arrivent à une période d’intensification avec le gouvernement du Québec. L’APTS Lanaudière tient à rappeler que la grande majorité de ses membres sont des femmes à qui l’on demande de se serrer la ceinture « avec des offres qui visent à les appauvrir, les surcharger et même à augmenter leurs heures de travail ». L’organisation s’inquiète de voir des offres qui sont en deçà du coût de la vie et de l’inflation : « Il s’agit d’une situation inacceptable, qui vient rappeler qu’en 2023, les employés de l’état, qui proviennent de secteurs majoritairement féminins, sont encore désavantagés dans l’ensemble de leurs conditions de travail et d’exercice. »
L’ensemble des militants présents portaient un message d’espoir: « Nous ne lâcherons pas, cette négociation est celle de la sauvegarde du réseau de la santé et des services sociaux, non seulement pour nos collègues, mais aussi pour l’ensemble de la population. C’est une question d’accès universel, gratuit et de qualité aux soins de santé et services sociaux.»