Les forêts partagent leurs douceurs sauvages

  • Publié le 12 avr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture < 1 minute

Une salle bondée d’une centaine de personnes est venue goûter aux trésors comestibles des forêts et entendre quatre passionnés partager leur passion : la récolte, la cuisine des plantes sauvages et la culture des champignons du terroir.

La conférence, organisée le 27 mars par Éco-corridor lanaudois, s’intitulait « De la forêt à votre assiette » et a fait salle comble au Centre artistique Trik Trak de Rawdon.

Marie René Buczkowski, l'une des trois associés de la compagnie, a expliqué que c’est grâce à une subvention de 30 000 $ de la MRC Matawinie que l’organisme Marcheur des Bois a vu le jour en 2017.

Cet organisme réunit le cueilleur Jean-Guy Sergerie, qui a présenté les soins qu’il doit prodiguer aux cueillettes sur place, soit les nettoyer, les mettre en glacière et les envelopper. Sa conjointe, Josée Miller, cheffe cuisinière, a ensuite partagé ses trésors et ses recettes. La passionnée des champignons et des forestibles, Marie René Buczkowski, faisait également partie des intervenants.

Le Marcheur des Bois s’est doté d’une cuisine mobile, la Foresto Mobile, que l’on retrouve principalement à la Forêt Ouareau.

Le producteur de champignons gastronomiques et médicinaux, Antoine Lafrance, a également pris la parole. Depuis 2023, il a créé une champignonnière intérieure à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, baptisée L’Antre des bois. Il a impressionné l’assistance avec ses talles de champignons surgies de blocs de culture fabriqués sur place.

Il a expliqué les procédés de stérilisation et de pasteurisation qui permettent la culture en intérieur et a révélé que ses blocs de culture, une fois plantés dans un jardin, offrent une récolte clé en main.

Articles les plus consultés

Le projet prévoit de reconvertir la Maison Amélie-Fristel en logements communautaires. (Photo archives)
Communauté

Des délais qui mettent à risque le projet du Collectif Amélie-Fristel

Pour le porte-parole du regroupement, Michel Coutu, ces délais empêchent de subvenir rapidement à des besoins en logis.
Le président de la SSVP de Joliette, André Nadeau, a remis la subvention de 9500 $ à la directrice générale de La Soupière, Nathalie Loyer. Photo gracieuseté
Communauté

La Société Saint-Vincent de Paul de Joliette à la rescousse de La Soupière

(Photo gracieuseté)
Communauté

Démocratiser la réalité quotidienne de la douleur chronique

« Nous connaissons tous quelqu’un qui souffre de douleur chronique. Celle-ci touche 20 % de la population mondiale », a exprimé le résident de L’Assomption.