Une étape décisive pour le Parc régional des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles 

La Régie intermunicipale du Parc régional des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles a récemment présenté son Plan directeur 2025-2030. Ce dernier se veut une feuille de route de relance, à la fois réaliste et ambitieuse. Il met en lumière les efforts déjà entrepris, identifie les défis à relever et propose des stratégies de diversification des activités et de mise en valeur des actifs.

« C’est un plan qui nous permet de rêver grand tout en restant ancré dans le concret. C’est un nouveau chapitre et un moment décisif, puisque l’on passe d’une phase de stabilisation à une phase de croissance », a mentionné le directeur général, Alexis Castonguay Laplante, lors du dévoilement. Il a ajouté que cette vision tracera le chemin pour les prochaines années afin de transformer le parc en un espace où le plein air, la culture et la collectivité se rencontrent et se renforcent.  

« Nous voulons aller au-delà de l’augmentation de l’offre de sentiers et créer une destination complète qui attire autant les amateurs de plein air, que les familles et les groupes scolaires ou corporatifs. »  

Le Plan directeur 2025-2030 est le premier depuis 1998. Il se veut le résultat et la synthèse de plus de deux ans de travail acharné, de discussions et de concertations. Que ce soit par l’amélioration et l’ajout d’infrastructures, par l’animation d’une programmation culturelle et éducative, ou encore par l’accueil d’un nombre croissant de visiteurs, chaque action pensée au cœur du plan vise à faire du parc un lieu incontournable dans la région.   

« Chacune des initiatives veut rapprocher les citoyens de ce patrimoine naturel, sans jamais perdre de vue l’importance de sa préservation. Nous voulons que toute personne qui franchit nos portes reparte avec le sentiment d’avoir vécu quelque chose de mémorable. »  

Une relance structurée 

Au cœur de la première phase de cette relance, l’équipe a entrepris une stratégie d’inspection et d’évaluation de chacune des structures du parc. Puis, la deuxième phase, qui a été entamée au printemps et qui s’échelonnera jusqu’en 2028, en sera une de développement. En tout, ce sont plus de 2,3 M$ qui seront investis dans divers projets. Parmi les plus importants se trouvent une nouvelle piste d’hébertisme, une tyrolienne géante ainsi qu’un labyrinthe. D’autres annonces seront faites au cours des prochains mois.  

« Nous voulons instaurer des activités originales et implanter de nouvelles infrastructures afin de nous positionner comme un joueur clé dans l’industrie récréotouristique. Nous voulons déconstruire l’idée qu’il n’y a rien d’autre à faire que de marcher au parc! » 

En plus d’élargir son public cible, le plan de relance a pour objectif de rendre le parc vivant à l’année longue. « Le développement d’une offre diversifiée et désaisonnalisée apparaît comme une priorité afin d’attirer de nouvelles clientèles et ainsi générer davantage de revenus autonomes. »  

D’ailleurs, l’équipe souhaite aussi maximiser l’autonomie des visiteurs et elle compte y arriver par l’implantation d’activités qui nécessitent peu, ou pas, d’encadrement et en effectuant une refonte complète de la signalisation dans les sentiers. 

Une programmation culturelle et éducative, comportant des ateliers, des expositions et des événements variés afin de faire du parc un espace d’apprentissages et de découvertes sera aussi élaborée. Ainsi, le plan se penchera sur quatre grands secteurs, soit le sport et plein air, l’aspect familial et ludique, la culture et la collectivité ainsi que le secteur scolaire. « Nous voulons rassembler les acteurs locaux autour d’une vision commune et créer un fort sentiment d’appartenance. De plus, nous désirons honorer la beauté du présent tout en léguant aux générations futures un lieu où s’enraciner », a complété M. Castonguay Laplante.  

Consolidation des acquis 

La troisième phase du plan (2028-2030) en sera une de consolidation. Des montants significatifs seront nécessaires pour mettre à niveau et entretenir les bâtiments d’accueil, les sentiers, les passerelles, les stationnements et les équipements récréatifs.  

La réalisation du Plan directeur et de sa stratégie de développement devra également s’accompagner d’une bonification de l’équipe et d’un plan de communication. La Régie se devra aussi de réviser le système de quote-part.  

Finalement, la protection des paysages et des écosystèmes du parc est essentielle et des stratégies concrètes seront mises en œuvre, telles que l’acquisition de terrains limitrophes, afin d’élargir le périmètre protégé et de réduire les risques de fragmentation écologique.  

« En équilibrant innovation et respect du territoire, attractivité touristique et ancrage local, le Parc régional des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles aura tout le potentiel pour devenir, à terme, un pôle structurant du plein air et de la culture pour nos collectivités locales, dépassant même les frontières régionales et nationales. »  

Une identité pour chacune des entrées 

Rappelons que le Parc régional des Chutes Monte-à-peine-et-des-Dalles est accessible via trois différentes municipalités. D’ailleurs, le plan directeur vise à conférer une identité propre à chacune d’entre elles. La porte de Sainte-Béatrix attire une clientèle plus contemplative et le tourisme culturel pourrait bien s’y développer. La porte de Saint-Jean-de-Matha est la porte « grand public » où les randonneurs et jeunes adultes se réunissent. Des activités pour ce public cible pourraient donc y être développées. Quant à la porte de Sainte-Mélanie, elle représente le lieu de prédilection des familles et est la plus rapprochée des grands centres urbains. Le développement de celle-ci continuera donc de se faire dans un optique familial et ludique.