Quand nos jeunes ne se gèrent plus !

  • Publié le 24 oct. 2024 (Mis à jour le 3 juin 2025)
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Depuis quelques années on remarque une hausse des troubles anxieux chez nos adolescents et jeunes adultes. Mais comment peuvent-ils à la fleur de l’âge ressentir autant d’angoisse quand ils n’ont (surtout ceux de moins de 18 ans) pas de comptes à payer, ni de loyer ou de paiements de voiture ? Qu’est-ce qui provoque notre jeunesse à faire des crises de panique assez importantes au point de consulter ? Beaucoup porte à croire que les réseaux sociaux sont en grande partie, une cause de cette augmentation au fil des années.

Si on fait une comparaison entre la qualité de vie de nos cadets avant et après la venue des réseaux sociaux, on peut aisément comprendre le phénomène. Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), les problèmes d’anxiété sont en croissance. En 2018, 17,2 % des jeunes présentaient des problèmes d’anxiété importants. L’avènement des réseaux sociaux, semble leur ajouter de nouveaux défis.

De plus, Mélissa Généreux de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke a mené une enquête sur la santé psychologique des 12-25 ans (17708 personnes) déclare que les réseaux sociaux occupent une place importante dans la vie de nos jeunes qui y passent pour la plupart au moins 4 heures par jour, ce qui affectent leur sommeil et la perception de leur apparence. Mais que feraient nos jeunes sans Facebook, Twitter et TikTok ? Probablement plus d’exercices physiques, des activités entre amis et peut-être même sauraient-ils développer des talents créatifs et artistiques au lieu de se concentrer sur leur écran d’ordinateur ou de cellulaire. 

Bien sûr, maintenant que la machine est bien enclenchée, ce serait difficile d’enlever ou même de diminuer l’accès à ces réseaux sociaux à nos jeunes, surtout que non seulement ils les rendent malades, ils les rendent aussi dépendants. Mais bon, que serait la vie sans Messenger ? 

Mélissa Daoust-Shank, 42 ans.

Étudiante au cégep régional de Lanaudière à Joliette en Arts, lettres et communication. 

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