Nos jeunes drogués font déjà leurs preuves!

Publié le 29 oct. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Elise Brouillette

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Les jeunes de toutes âges sont plus à risque d’ingérer des cochonneries que l’on qualifie de <<drogues>>. Cela met leurs vies en danger et on dirait que le gouvernement n’y accorde que trop peu d’importance, comme s’il s’agissait d’une sélection naturelle et que c’était un devoir personnel de contrer ce noir fléau.

Ces victimes sont innocentes et elles n’ont aucunement conscientes de ce que cela peut engendrer comme conséquences. De si jeunes cerveaux face à un tel châtiment, C’est déplorable! En 2017, le Québec avait recensé 7 décès par surdose chez les moins de 20 ans. Ce nombre a presque que doublé avec 13 décès en 2020 et 12 en 2023. De plus, <<Chaque semaine, un à deux jeunes se présentent dans les urgences du Québec pour une intoxication aux opioïdes.>>, selon l’Institut national de santé publique du Québec. Les opioïdes et les benzodiazépines sont les principaux coupables.

En 2023, elles étaient la première cause de mortalité chez les mineurs dans cette province de l’Ouest canadien, plus précisément en Colombie-Britannique, puisque <<les tendances commencent là-bas et ça finit toujours par arriver au Québec>>, lance d’emblée le professeur en toxicomanie à l’Université de Montréal, Jean-Sébastien Fallu. Pour contrer ce mal sournois, les parents doivent absolument discuter ouvertement avec leurs enfants pour éviter qu’ils ne croisent une seule drogue durant leur évolution. Une simple tentation, que ce soit par curiosité, par douleur, ou par influence, pourrait déboucher sur une addiction. L’aide, le soutien et l’écoute sont des outils dont il ne faut aucunement avoir l’aisance de négliger. La vigilance est de mise !

Soyez prudent chers humains ! Avec l’arrivée de l’Halloween, les bonbons demeurent une excellente façon de dissimuler de la drogue. Ce n’est pas parce que vous êtes convaincus que vos amours ne vivront jamais un tel enfer que cela signifie qu’ils n’y goûteront jamais. Chaque vie est précieuse !

Wendy Rocheleau, 21 ans, vivant avec un trouble du spectre autistique.

Étudiante en tremplin DEC au cégep régional de Lanaudière à Joliette.

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