Pour sa part, la SAAQ effectuera une campagne de sensibilisation du 5 décembre au 1er janvier. Ayant pour thème « Lorsqu’on boit, on ne conduit pas », cette campagne visera à sensibiliser les conducteurs au fait qu’il est risqué de conduire après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité. Lorsqu’on boit, il est toujours mieux de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire telle que le recours à un conducteur désigné, le taxi, le transport en commun, un service de raccompagnement ou l’hospitalité d’un proche.
Rappelons que l’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de décès dans les collisions routières au Québec. Entre 2016 et 2022, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25% des collisions mortelles et dans 15% des collisions avec blessés graves.
Il demeure primordial de mettre la population en garde face aux différents mythes qui circulent en lien avec la possibilité de recouvrer sa capacité de conduite plus rapidement dans certaines circonstances. Uniquement le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogues.
De plus, la pratique consistant à estimer son propre taux d’alcoolémie avant de prendre le volant présente des risques importants et est conséquemment à proscrire. L’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être sous-estimé. Lorsqu’on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas.
Cette opération nationale concertée est organisée dans le cadre d’un partenariat entre la Sûreté du Québec, l’Association des directeurs de police du Québec et la SAAQ.