Des groupes sociaux demandent au gouvernement de mettre fin au « dérapage »

  • Publié le 1 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Au cours de la Journée internationale pour la justice sociale, le 20 février dernier, des organisations sociales de divers horizons se sont mobilisées afin de dénoncer ce qu’elles considèrent comme de l’inaction du gouvernement provincial en ce qui concerne plusieurs enjeux. À Joliette, c’est à l’initiative du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL), du Conseil Central de Lanaudière (CSN) et de l’APTS Lanaudière qu’une action de visibilité a été organisée à la Place Bourget.  Lors de cet événement qui a rassemblé une soixantaine de personnes, des tracts d’information, du café et du bouillon ont été distribués aux participants.

La montée de l’itinérance, le manque de places dans les services de garde éducatifs ou le refus de mettre en place des mesures structurantes pour faire face à la crise du logement ne sont que quelques-uns des enjeux présentés par les organismes. Ces derniers s’inquiètent d’ailleurs du manque de financement pour les services publics, pour les programmes sociaux et pour l’action communautaire autonome, ainsi que de la privatisation grandissante. « Pendant que notre tissu social se désagrège et que nos organismes sont épuisés, une poignée de personnes s’en mettent plein les poches », déplore Catherine Pouliot, du MÉPAL.

Les organisations demandent également d’importants réinvestissements en santé, en éducation, dans les groupes communautaires, dans les services publics, dans les services de garde éducatifs, en itinérance et dans le logement social dans le prochain budget. Plusieurs mesures fiscales progressives permettraient, selon les groupes sociaux, de réinvestir dans les services publics et les programmes sociaux ainsi que dans la mission des groupes d’action communautaire autonome. Instaurer un impôt sur le patrimoine du 1% des plus riches et réinstaurer la taxe sur le capital pour les banques font partie des propositions qu’ils présentent dans l’espoir de lutter contre les inégalités sociales et d’éventuellement atteindre l’équilibre budgétaire sans recourir à des coupures et des compressions.

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