Culture
Retour30 novembre 2023
Antoine Pelletier - apelletier@medialo.ca
L’histoire des Fortiches racontée
Littérature et histoire musicale
Le 12 novembre dernier, la Taverne Des Sportifs à Terrebonne accueillait Johnny Ross, auteur québécois, pour le lancement de son nouveau livre intitulé Ils iront sur la lune. L’ouvrage retrace l’histoire d’un groupe musical mésestimé des années 60 : les Fortiches.
Ce fut un événement chargé en émotions pour deux des membres de la formation originale, qui étaient présents lors de cette journée. En effet, Marcel Marcille, batteur du groupe, et Charles Buddy Fournier, membre fondateur et guitariste, se sont fait remettre l’œuvre littéraire de M. Ross.
Nostalgie
« Ça m’a fait revivre toutes les émotions des années 60 », s’est exprimé M. Fournier suite au lancement du livre. À l’époque, les Fortiches étaient reconnus pour leurs compositions originales, dans une ère où la plupart des formations québécoises proposaient principalement des traductions françaises de succès anglophones. Au total, les Fortiches ont enregistré trois 45 tours, en plus de jouer dans des bars, des cabarets, et même à la télévision.
Aujourd’hui âgé de 78 ans et résidant à Saint-Alphonse-de-Rodriguez, Charles Buddy Fournier, comme beaucoup l’appellent, a eu le plaisir de replonger dans son passé à la lecture du nouvel ouvrage de M. Ross. « Le livre raconte entre autres la formation du groupe. Ça fait déjà plusieurs années », a-t-il ajouté en riant.
Les Fortiches n’auront peut-être pas connu toute la renommée à laquelle ils auraient eu droit à l’époque, mais il est désormais tout de même possible de revivre la révolution musicale qui a pris d’assaut la province dans les années 60, la vague yéyé, grâce à Ils iront sur la lune, écrit par Johnny Ross.
©Courtoisie
De gauche à droite : Charles Buddy Fournier, membre fondateur et guitaristes des Fortiches, André Moisan, auteur-compositeur de la chanson Les cowboys du Québec, et Marcel Marcil, batteur du groupe.
Commentaires
5 décembre 2023
Charles Buddy fournier fournier
Merci, Antoine d'avoir publié ces beaux souvenirs