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28 avril 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Une grève générale illimitée est votée à l’unanimité chez Groupe Le Mistral

Syndicat

Grève générale illimitée

©Photo gracieuseté - Dominic Morissette - L'Action

Les syndiqués veulent principalement uniformiser leur convention collective comme celle de leurs collègues.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Groupe Le Mistral–CSN a adopté à l’unanimité un mandat de grève générale illimitée par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue le 18 avril au matin.

La présidente du syndicat, Sylvie Giroux, précise que le premier objectif des employés consiste à uniformiser la convention collective comme celle de leurs collègues du même établissement de l’employeur. « Dans le contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les salaires que nous recevons ne sont pas à la hauteur. Notre métier doit être valorisé et les salaires doivent reconnaître les responsabilités qui sont les nôtres. Nous avons des horaires coupés qui nous font travailler très tôt le matin jusqu’à tard en fin de journée, sans compter qu’il n’est pas de tout repos de conduire jusqu’à 72 élèves de leur demeure à l’école », informe Mme Giroux.

Selon la vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, Stéphanie Gratton, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats à la suite de leurs récentes négociations avec le gouvernement. « Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », propose-t-elle.

«Les boss ont trop longtemps misé sur le fait qu’on pouvait engager du monde sans bonifier leurs conditions de travail de manière à bien les rémunérer. Cette vision à court terme nous a menés à la rareté de main-d’œuvre que nous connaissons et aux bris de services que nous constatons partout au Québec. La solution est pourtant très simple : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

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