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02 novembre 2022

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Un an de négociations et une impasse patronale

Société québécoise du cannabis

Grève SQDC

©Jason Joly - L'Action

Les employés de la SQDC, située sur la Place Bourget à Joliette, lors d’une manifestation organisée au début du mois d’août 2022.

Le Syndicat des employés de la SQDC (SCFP-5454) a déposé, en 2021, ses demandes syndicales dans le cadre de la présente ronde de négociations avec la Société québécoise du cannabis. La mobilisation des membres a permis de régler l’ensemble des articles de la convention, excepté ce qui a trait au salaire.

Les syndiqués souhaitent avoir un salaire comparable aux autres sociétés d’État au Québec. Selon eux, pour la dernière année financière, c’est plus de 200 millions de dollars que la SQDC a versés à l’État québécois. Réclamant une offre sérieuse de l’employeur au niveau salarial afin de mettre fin au conflit, le SCFP-5454 a organisé sept manifestations le 29 octobre dernier, dont une à Joliette.

« La farce a assez duré, il est temps que le Conseil du Trésor, comme en 2019, intervienne directement dans cette négociation! Notre employeur n’est pas en mesure de négocier sérieusement et préfère détruire la mission sociale de la SQDC, en laissant perdurer le conflit inutilement! Nous le réaffirmons à Sonia Lebel, nous sommes prêts à régler ce conflit, mais nous n’accepterons pas d’être une sous-classe de salariés des sociétés d’État, comme nous le propose depuis un an la SQDC! », s’insurge David Clément, président du SCFP-5454.

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