Trois démissions au sein de l’exécutif du syndicat de Bridgestone

Désaccords

©(Photo L'Action - archives) - L'Action

Des divisions sont survenues au sein du syndicat des travailleuses et des travailleurs de Bridgestone.

Selon des informations obtenues par L’Action, trois membres de l’exécutif du syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’usine Bridgestone à Joliette ont récemment démissionné de leur fonction.

Il s’agit de Richard Bergeron, président, de Jonathan Illing-Charest, deuxième vice-président et d’Éric Pépin, troisième vice-président.

Ce serait actuellement Manuel Roberge, le premier vice-président, qui assumerait la présidence par intérim.

M. Bergeron et M. Illing-Charest auraient démissionné lors d’une rencontre syndicale tenue au début du mois de juin. Le départ de M. Pépin serait survenu par la suite, en support à ses collègues.

La rencontre syndicale portait sur des revendications concernant les conditions de travail. Soulignons que la convention collective des travailleurs de l’usine viendra à échéance à l’automne 2023, mais que des négociations auraient tout de même déjà eu lieu afin d’améliorer certaines conditions de travail des employés dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre.

Mentionnons que le syndicat est affilié à la CSN. Jointe par L’Action, la présidente de la CSN de Lanaudière, Patricia Rivest, n’a pas souhaité accorder d’entrevue au sujet de la situation syndicale.

L'Action a interrogé l'entreprise au sujet de l'ambiance de travail au sein de l'usine. Dans une réponse écrite, Bridgestone Americas a indiqué: « Nous croyons et travaillons à l'inclusion et à la collaboration ici ainsi que dans toute l'entreprise. Nous avons toujours entretenu une relation de communication ouverte et de respect avec nos coéquipiers, et nous nous efforçons de créer une culture de travail collaborative entre tous. »

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