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08 avril 2022

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Véronique Hivon dénonce l’usage de briseurs de grève par la cimenterie

À l’Assemblée nationale

Motion cimenterie

©Photo gracieuseté - L'Action

La députée de Joliette, Véronique Hivon, a présenté devant l’Assemblée nationale une motion dans le but de presser le gouvernement à agir dans le dossier de la cimenterie de Joliette.

La députée de Joliette, Véronique Hivon, a présenté, devant l’Assemblée nationale le 7 avril, une motion portant sur la cimenterie Ash Grove. Même si le gouvernement a refusé de débattre sur le sujet, Mme Hivon espère que cette motion entrainera une prise de conscience de la situation et des actions concrètes pour rétablir un équilibre des rapports de force entre la cimenterie et le Syndicat Unifor.

Même si la Coalition Avenir Québec ne désirait pas s’attaquer au problème qui perdure à la cimenterie depuis bientôt un an, Véronique Hivon était heureuse de voir les autres partis la soutenir. Le but de la députée était de générer « une prise de conscience de la part des élus » sur le fait que plusieurs pratiques prises par Ash Grove sont assimilables à des briseurs de grève et qu’il y a urgence d’agir. « De ce point de vue, c’est réussi », s’enthousiasme-t-elle en voyant que plusieurs de ses collègues lui ont apporté leur appui.

Briseurs de grève

Mme Hivon et le Syndicat Unifor s’opposent à la pratique utilisée par Ash Grove d’importer de Turquie et de Grèce un matériau appelé « clinker ». Ce dernier était auparavant produit à la cimenterie, mais, à cause du lock-out, la compagnie s’est tournée vers des pays européens pour s’approvisionner. Une manifestation a d’ailleurs eu lieu à Trois-Rivières le 1er avril puisque les bateaux en provenance de Grèce et de Turquie y accostent. 

Le recours au télétravail par la cimenterie est aussi dénoncé par le Syndicat et la députée de Joliette. Dans sa motion, Véronique Hivon souligne que le Tribunal administratif du travail, qui avait déjà reconnu l’usage de briseurs de grève par l’employeur, « a statué que la notion d’établissement doit inclure les pratiques de télétravail ».

Mme Hivon souhaite faire comprendre au gouvernement et aux différents partis que cet usage de briseurs de grève entraine des inégalités au niveau des rapports de force entre le Syndicat et la compagnie Ash Grove. « C’est complètement au désavantage des travailleurs qui doivent assister impuissants à ces techniques de l’employeur », s’insurge-t-elle en entrevue avec L’Action.

Véronique Hivon dit avoir à cœur ce dossier et espère faire pression sur le gouvernement afin qu’il agisse et mette fin à ces pratiques. Quelque temps après la présentation de cette motion devant l’Assemblée nationale, le ministre du Travail, Jean Boulet, s’est exprimé sur Twitter en disant que ce conflit avait assez duré : « Le conflit de travail dure depuis plus de 10 mois. Il est temps que ça se règle. J’invite les parties à concentrer leurs efforts à la table de négociations avec le conciliateur ». 

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