Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

25 janvier 2022

Caroline Bédard - cbedard@medialo.ca

Intérêt marqué vers un virage écologique

Premier sommet bioalimentaire de Lanaudière économique

Karine Awashish

©Gracieuseté

Mme Karine Awashish une des conférencières du sommet bioalimentaire de Lanaudière économique.

Mardi le 18 janvier dernier, le premier sommet bioalimentaire de Lanaudière Économique a eu lieu en virtuel. Ce fut un grand succès puisque 105 participants principalement des entreprises de Lanaudière étaient au rendez-vous. Il y a eu quelques Interventions d’entreprises de l’extérieur car ils avaient des modèles d’affaires qui étaient très porteurs dont une entreprise de Sherbrooke et de Warwick.

Débutons par démystifier l’économie circulaire. Présentement cette économie est appelée linéaire parce qu’il vise à extraire de nouvelles ressources que nous transformons, à partir desquelles nous fabriquons des biens, nous les vendons et nous les jetons par la suite. Donc une économie à usage unique. L’économie circulaire vise à préserver, récupérer le plus de valeur possible de ressources par l’optimisation, par la consommation responsable, le partage, la location, le don, la revente ou encore le recyclage des produits.

Synergie Lanaudière est un projet de symbiose territorial porté par Lanaudière Économique et membre de la communauté de pratique Synergie Québec depuis sa création parce que c’est une communauté de pratique qui grandit.

Uniquement dans Lanaudière, si on veut parler de ressources, ils ont recensé au tour de 370 entreprises et de ça, on en ressort 1230 annonces qui sont actives et donc prêtes à être mise en synergie. Une annonce pourrait être une ressource en bois.  La mise en synergie consiste à amalgamer une entreprise qui a une ressource à une entreprise qui a besoin de cette ressource. Une même annonce (ressources) peut générer plusieurs synergies tout dépend des projets. Certains projets sont en continue d’autres de façon sporadique. Présentement sur le territoire, nous avons 275 000 tonnes de matière qui sont disponibles pour être mis en circularité. Principalement dans le secteur industriel et manufacturier. On parle de bois, matériaux de construction, un peu de matière organique, du plastique et de métaux.

Le sommet ciblait le bioalimentaire. Les entrepreneurs ont très bien démontré que l’économie circulaire était encrée dans leur culture.

Depuis 2021, ils ont reçu un nouveau financement qui était en autre, pour développer la filiale bioalimentaire. Faites en collaboration avec le CDBL (Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière), une étude de caractérisation sera élaborée et qui visera à documenter les principaux résidus et surplus alimentaire et agricole des entreprises pour viser l’identification des besoins en matière première et un potentiel de mutualisation des services. Très important pour faire du maillage car les résidus de un deviendront les intrants de l’autre qui est dans les faits, une des stratégies de l’économie circulaire mais pas la seule.

Avec le CDBL et le nouveau financement, ils viseront un peu plus large, c’est-à-dire vers une économie collaborative et une économie de partage pour aspirer à faire une sorte de banque de donner de matières résiduelles et agricoles qui seront disponibles et permettront de distribuer ou transformer les aliments, pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire de la région. Le financement provient de Recycle Québec et du projet action climat par le ministère de l’environnement du Québec.

« Nous sommes le « Tinder » des matières ! » a mentionné Cynthia Poirier, conseillère en développement durable de Lanaudière économique.

Le sommet sera à refaire annuellement. Après le sommet, il y aura un ou des ateliers de maillage entre entreprises.

Lors de cet événement, quelques conférenciers étaient présents dont Mme Karine Awashish. Conférence très intéressante et importante pour l’économie circulaire puisque les autochtones en font déjà depuis fort longtemps. Dans les faits, c’est de reconnecter à la nature. « Pour nous c’était important d’avoir une personne de communauté autochtone qui ouvre comme conférencière d’ouverture car pour eux c’est dans leur valeur depuis longtemps. On n’a pas inventé l’économie circulaire et c’était important d’être honnête envers ça et d’être transparent » a ajouté Mme Poirier.

Par des événements comme le sommet, Lanaudière économique essaie de sensibiliser le plus de personnes possibles et sûrement que pour plusieurs, c’est la première fois qu’ils en entendent parler.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Joliette - Caméléon Média