Deux centenaires sont remerciés par la Municipalité

Sainte-Émélie-de-l’Énergie

©Photo gracieuseté - L'Action

Martin Héroux et son fils Lou, Jean-Pierre Vézina, Roger Beaudoin, Julie Poirier, Viateur Blais, André Tremblay, Céline Carbonnier et son fils Eden Compayo, Gaëtane Bégin et Line-Racicot-Lapointe.

Lors d’une cérémonie intime et protocolaire tenue le samedi 20 novembre 2021, le maire Martin Héroux et les conseillers de la municipalité de Sainte-Émélie-de-l’Énergie ont rendu hommage à deux centenaires émélinois : Roger Beaudoin et Viateur Blais. À cette occasion, le maire a tenu à remercier les deux porteurs de savoir, d’histoire et de tradition.

Lors de cette cérémonie, Martin Héroux a également passé en revue l’apport de ces deux grands hommes à la communauté, qui ont, à eux deux, près de 70 descendants.

En symbole de continuité, deux nouveaux Émélinois, Lou Héroux et Eden Campayo, tous deux nés le 30 avril 2021, étaient présents et les patriarches ont profité de leur présence pour transmettre un message aux jeunes générations.

Viateur Blais a donné ce conseil aux jeunes générations : « Il faut miser sur la santé et savoir bien s’entourer. »

Le centenaire a su se démarquer dans le village par son jardin. Bien avant l'agriculture biologique, M. Blais attirait déjà les pollinisateurs. Il a été l’un des premiers à avoir son propre rotoculteur. Sourcier reconnu dans toute la région, il a été cultivateur, bûcheron et journalier.

Roger Beaudoin a lui aussi voulu transmettre son message : « Je crois qu’il ne faut pas mettre Dieu de côté trop rapidement. Les préoccupations de la vie quotidienne nous amènent ailleurs. Je ne veux pas dire qu’on doive se mettre à genoux ou se sacrifier. Mais en vieillissant, j’ai réalisé qu’il y a plus fort que nous. »

M. Beaudoin est reconnu pour sa mémoire phénoménale et comme champion de lancer de la hache. Il a été bûcheron pendant 20 ans et a poursuivi son travail dans le domaine de la construction. À 100 ans, sa plus belle réussite est, sans hésitation, sa famille. Ses six enfants, ses douze petits-enfants et ses dix arrière-petits-enfants le comblent de bonheur. Il a terminé par une note humoristique en disant que son emploi préféré fut sans nul doute de bûcher la « pitoune », car un arbre, ça ne parle pas et ça ne s’obstine pas.

La cérémonie a pris fin par une prise de photographie afin d’immortaliser ce rare fait d’avoir deux hommes centenaires natifs du même village et y ayant demeuré toute leur vie. La photographie sera remise aux deux enfants ainsi qu’aux patriarches qui ont conclu de la même voix être prêts pour encore quelques années.

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