05 mars 2021

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

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©Photo gracieuseté - L'Action

L’artiste peintre Diane St-Georges.

L’automne dernier, Diane St-Georges a présenté son exposition « Regards de femmes » au Centre régional d’animation du patrimoine oral de Saint-Jean-de-Matha. Celle-ci s’est terminée le 11 décembre et déjà, l’artiste est engagée dans un nouveau projet. 

Parler de féminité 

Pour l’exposition qui aura pour titre « Les Robes La La La », Diane St-Georges a choisi de collaborer avec plusieurs femmes qui apporteront chacune à leur manière de la couleur au projet, que ce soit par l’art, la musique ou l’écriture. De son côté, Diane St-Georges a réalisé une vingtaine de tableaux sur le thème des robes, dans le but d’aborder la question de la féminité. 

Ensuite, quatre artistes, soit Françoise Arnoux, Lucie St-Georges, Danielle Doucet et Catherine Dubois, créeront chacune une robe dans leur médium de prédilection, soit le tissu, le vitrail, le papier et l’argile. De son côté, l’artiste peintre et écrivaine Évangéline Méthot rédigera des textes portant sur les œuvres et la musicienne harpiste et chanteuse Johanne St-Georges animera le vernissage de l’exposition. « J’ai voulu regrouper des femmes, de la région et aussi d’ailleurs, qui ont toutes mis leur créativité à l’œuvre pendant la pandémie. » 

L’exposition mettra en valeur des robes de toutes tendances. « On verra, par exemple, la femme guerrière ou la femme parole, selon le rapport de chaque artiste à la féminité. C’est de l’art engagé. » 

Mme St-Georges souligne que tout est prêt pour lancer l’exposition et elle est à la recherche d’un musée intéressé à l’accueillir. L’artiste espère que le projet pourrait se réaliser avec le Musée d’art de Joliette. 

Un retour aux sources 

Diane St-Georges est native de Saint-Michel-des-Saints, toutefois, au cours des années, elle a vécu, pratiqué son art et exposé dans plusieurs régions de la province, dont Lanaudière. Elle a notamment exposé à la galerie Manseau à Joliette, à la galerie Richelieu de Montréal et au Musée de Valleyfield. Il est possible de voir, en permanence, ses toiles autochtones grand format à l’Auberge du lac Taureau. Diane St-Georges raconte d’ailleurs qu’elle est très impliquée au sein du mouvement « Sisters in Spirit » qui honore la mémoire des femmes autochtones assassinées ou disparues. 

Il y a deux ans, elle a effectué un retour aux sources en revenant s’établir à Saint-Michel-des-Saints. Son atelier est situé dans l’ancienne boutique de son père, le poète et luthier Antonio St-Georges, qui est décédé depuis plus de 15 ans. La bibliothèque de la municipalité porte d’ailleurs son nom.  

« Par mon implication dans le milieu des arts, je reproduis la tradition familiale », souligne l’artiste peintre. 

Diane St-Georges est une ancienne gymnaste et elle mentionne qu’elle a toujours été connectée aux arts d’une manière ou d’une autre. Elle a ensuite choisi de faire carrière de façon professionnelle et de se dédier aux arts. Elle a enseigné la peinture et a été active afin de promouvoir l’aquarelle. Elle a été présidente de la Société canadienne de l’aquarelle durant quatre ans.  

©Photo gracieuseté - L'Action

L’une des toiles de Diane St-Georges.