Tribune libre
Retour21 octobre 2020
La santé mentale étudiante, en péril
Lettre ouverte
Depuis le 23 mars 2020, les étudiants postsecondaires vivent beaucoup d’anxiété et cela joue considérablement sur leur santé mentale. Mais où sont les ressources afin de les aider?
La rentrée de septembre a été forte en émotions. Les étudiants sont bombardés de travaux, de courriels, d’appels en direct et tout cela, seuls, devant leurs écrans. Personne n’est là pour leur demander comment ils vont et si tout va bien. Les établissements essaient de montrer leur soutien, mais où est le contact humain? Ce n’est pas depuis peu que les jeunes adultes éprouvent des difficultés. Il y a deux ans, l’Union étudiante du Québec s’est attardée sur le fait qu’un étudiant universitaire sur cinq souffrait de symptômes liés à la santé mentale. (« La santé mentale des étudiants inquiète, les ressources tardent », Radio-Canada, 17 octobre 2020) Pourquoi prendre autant de temps pour aider autant de gens?
Les jeunes étudiants sont en phase de changements, ils ont besoin d’être en groupes. La pandémie fait en sorte que la génération future se sent seule, ce qui peut entraîner des symptômes dépressifs et d’anxiétés. Ce n’est pas 10 millions de dollars, destinée au soutien psychosocial, annoncé par François Legault en août, qui permettront à tous ces futurs adultes d’avoir un support psychologique. Il n’y a pas assez de ressources accessibles, il faut que ça change.
Écoutons les jeunes étudiants qui essaient de sortir leur tête de l’eau. La santé mentale, c’est important.
Gabrielle Côté
Étudiante en Arts, Lettres et Communication : Option Littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette
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