Tribune libre
Retour16 octobre 2020
Luttons pour un code vestimentaire non genré
Lettre ouverte
La lutte entreprise par les étudiants à Sherbrooke va au-delà du code vestimentaire dans les écoles et doit continuer sur sa lancée. L’hypersexualisation des filles a assez duré et les gens ouvrent les yeux grâce aux jeunes et aux artistes qui manifestent.
Ce mouvement créé par des adolescents prend de l’ampleur au Québec et dans l’actualité puisqu’il est appuyé par des artistes connus comme Jay du Temple et Xavier Dolan. Ces vedettes prennent le temps d’expliquer les revendications des jeunes et leur importance, ce qui pousse la population à prendre le sujet au sérieux. Les femmes ont déjà essayé par le passé de faire réaliser aux gens l’importance de cette cause, mais aujourd’hui, les gens semblent prêts à changer leur comportement.
Dans la vie de tous les jours, un code vestimentaire est ancré en nous. Les filles portent des jupes et les garçons des pantalons. Le fait de voir les garçons porter des jupes en dérange plusieurs alors que ça ne devrait pas être le cas. Les gens devraient être libres de porter ce qu’ils veulent et les filles ne devraient pas ressentir de pression lorsqu’elles choisissent leurs vêtements. C’est une lutte de longue date et maintenant que les hommes y prennent également part, on peut se battre tous ensemble pour retrouver l’égalité qu’on mérite.
Les règlements doivent changer afin d’être plus ouverts et une éducation doit être faite auprès de la population afin de comprendre que l’hypersexualisation est un problème.
Anne-Sophie Gagnon
Étudiante en art et lettre option littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette
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