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21 janvier 2020

Nouveau Monde Graphite : la gestion des résidus miniers inquiète les opposants

Projet minier à Saint-Michel-des-Saints

Projet minier

©(Photo l'Action - archives) - L'Action

La gestion des résidus miniers suscite des inquiétudes chez les opposants.

Alors que les audiences du BAPE sont sur le point de débuter à Saint-Michel-des-Saints concernant le projet minier de l’entreprise Nouveau Monde Graphite, l’un des principaux groupes d’opposition au projet, l’Association pour la protection du Lac Taureau (APLT), soutient que le promoteur aurait véhiculé de fausses informations concernant le traitement des résidus miniers. L’organisme a d’ailleurs officiellement fait part de ses inquiétudes au ministère de l’Environnement.  

Selon les opposants, ce qui pose problème, c’est les cellules de co-disposition des résidus miniers prévus par l’entreprise. Dans un communiqué publié le 14 janvier, le groupe souligne que selon l’étude de faisabilité et l’étude d’impact environnemental déposées auprès du ministère de l’Environnement, des cellules de co-disposition auraient dû être construites dès le printemps 2019 afin de tester le procédé jugé expérimental avec les résidus miniers produits par l’usine de démonstration. Or, les opposants soulignent que l’entreprise a avisé le ministère de l’Environnement en novembre dernier, que ces cellules ne seront prêtes qu’au printemps 2020. L’APLT déplore ainsi que les résultats d’analyse du procédé de co-disposition des résidus ne soient connus qu’après les audiences du BAPE.  

«La minière dit vouloir contenir la pollution des déchets miniers à l’aide de « cellules de confinement », un procédé expérimental et non prouvé, qui doit résister à l’épreuve du temps pendant des siècles à venir. C’est véritablement une bombe environnementale à retardement pour la région » souligne par voie de communiqué Daniel Tokatéloff de l’APLT. 

Dans sa lettre adressée au ministère de l’Environnement, l’organisme demande que l’entreprise soit sanctionnée pour avoir transmis de «fausses informations» et réclame un report du BAPE.  

Une cellule est déjà en place 

Joint par L’Action, Éric Desaulniers, président de Nouveau Monde Graphite, ne cachait pas son irritation devant les allégations de l’APLT. Selon lui, l’organisme a interprété très librement les échanges entre Nouveau Monde Graphite et le ministère de l’Environnement. Selon le président, l’implantation des cellules était prévue pour la deuxième année d’opération de l’usine de démonstration et non la première. De plus, une cellule est actuellement en place près de l’usine et elle sera complétée et utilisée dès ce printemps. Il explique qu’elle n’a pu être testée avant, puisque certains types de résidus qui seront produits éventuellement par la mine n’étaient pas encore disponibles.  

M. Desaulniers souligne également que ce procédé n’a rien d’expérimental et qu’une dizaine de mines à travers le monde l’utilisent déjà. Il doit cependant être testé avec les résidus qui seront créés par le processus de production mis en place par l’entreprise. M. Desaulniers précise que son entreprise est en discussion constante avec le ministère de l’Environnement tout au long des étapes du projet.  

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