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08 janvier 2020

Taux d’occupation élevé dans les urgences lanaudoises

CISSS de Lanaudière

Urgences

©(Photo l'Action - archives)

En date du 8 janvier, le taux d’occupation dans les urgences du CISSS de Lanaudière était de 181 %.

Au sortir de la période des Fêtes, la région de Lanaudière affiche un taux d’occupation de ses urgences de près de 180 %, soit le taux le plus élevé au Québec. Bien qu’il s’agisse d’une période de forte affluence dans les urgences du Québec, le manque de lits et la pénurie de main-d’œuvre accentuent les débordements dans la région.

En entrevue avec L’Action, le directeur général adjoint du CISSS de Lanaudière, Philippe Éthier, souligne que chaque année, dans les semaines suivant Noël, des pics d’affluence à l’urgence sont atteints. Cette affluence résulte des nombreuses réunions de famille durant la période des Fêtes, ce qui favorise la transmission des virus et de microbes. Bien que cette forte affluence soit habituelle à cette période de l’année, M. Éthier refuse de voir le débordement des urgences comme une situation simplement normale. «C’est un problème cyclique, mais c’est certain que ce n’est pas souhaitable. Déjà en situation habituelle nous manquons de lits, alors dans des périodes d’affluences comme celle-ci, où les visites à l’urgence augmentent de près de 35 %, nous nous retrouvons rapidement en situation de débordement» souligne-t-il.  

Outre le manque de lits, qui contribue à l’engorgement des urgences, la région fait face à un problème criant de manque de personnel, principalement infirmier, surtout dans les établissements du nord ce qui complique le déploiement des unités de débordement. La problématique du manque de main-d’œuvre n’est pas unique à Lanaudière, or selon M. Éthier, la proximité avec la région métropolitaine a pour conséquence de favoriser la mobilité de la main-d’œuvre et la rétention du personnel devient difficile. De plus, les établissements plus au nord, situés en milieu rural et loin des grands centres, peuvent paraître moins attractifs.  

Parmi les solutions à court terme mises de l’avant par le CISSS de Lanaudière, M. Éthier souligne que des unités de débordement ont progressivement été mises en place et plus de six cliniques d’hiver ont été ouvertes dans la région. Le directeur adjoint rappelle également qu’avant d’aller à l’urgence, les gens peuvent d’abord consulter leur médecin de famille. Il est également possible de contacter info-santé au 811 afin d’obtenir conseil. «On encourage les gens à consulter, mais on veut également éviter que les gens se rendent à l’urgence pour des problèmes mineurs» souligne-t-il.  

À plus long terme, M. Éthier rappelle que des lits supplémentaires ont été annoncés dans les établissements de la région, ce qui, au cours des prochaines années, devrait atténuer l’engorgement dans les urgences lors des périodes de pointe. Quelque 246 lits d’hospitalisation seront ajoutés à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur de même que 282 lits en longue durée. De plus, le CISSS de Lanaudière poursuit activement ses efforts de recrutement du personnel afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre. 

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