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05 décembre 2019

L’heure juste sur le Publisac

Une question de survie pour votre hebdo

Éditorial Frédéric Couture

©Photo Lexis Média - L'Action

Le nouveau Publisac est créé à 100 % de plastique recyclé et encore recyclable.

À quelques jours de la présentation du rapport émis à la suite de la consultation publique sur la distribution des circulaires à Montréal, le temps est venu de remettre les pendules à l’heure face au modèle d’affaires que représente le Publisac; car bien au-delà du contenant, ce sont 2 000 emplois qui se voient en péril, et que dire des conséquences sur les commerçants locaux et même sur la démocratie si ce véhicule de l’information ne venait qu’à disparaître.

D’abord, il faut savoir qu’aucun arbre n’est coupé pour imprimer les journaux locaux ou les circulaires. Ils sont fabriqués à partir de copeaux. Ce papier recyclable est ensuite recyclé sans fin. Ainsi, tout le contenu du Publisac retourne dans la chaîne de l’économie circulaire, ne laissant aucun déchet derrière. Par ailleurs, les journaux paient une taxe pour assurer le recyclage de leurs publications via RecycleMédias.

De plus, Transcontinental, propriétaire du Publisac, a multiplié les efforts dans les dernières années et offre maintenant un nouveau sac créé à 100 % de plastique recyclé et encore recyclable.

Pourquoi la survie de votre hebdo dépend-elle de celle du Publisac? La réponse passe par la force du groupe. Les coûts de distribution sont ainsi partagés entre les détaillants. Un éditeur seul ne pourrait assumer l’ensemble des frais et éventuellement, la situation deviendrait insoutenable.

Droit essentiel

Chez Lexis Média, nous considérons l’information comme un droit essentiel. Les journalistes veillent à transmettre la nouvelle locale de façon objective, mettent en lumière les gens de chez nous et soutiennent nos équipes sportives. La visibilité de nos commerçants passe également par le travail de nos conseillers en solutions médias. Si le Groupe se portait acquéreur d’une partie des publications de TC Média il y a deux ans, c’est qu’il croyait en la nécessité des journaux hebdomadaires au sein d’une communauté.

Aujourd’hui, l’entreprise est à la tête de 16 hebdos, représentant plus de 327 000 journaux imprimés par semaine dans cinq grandes régions du Québec. Tous nos hebdos sont offerts gratuitement à la population. La seule source de revenus qui assure le maintien des journaux demeure la publicité, qui se voit en chute libre depuis les dernières années; un constat désolant considérant que 88 % des Canadiens lisent les journaux locaux, d’après une importante étude réalisée par la firme Totum Research, grâce au soutien financier du gouvernement du Canada. Le climat d’incertitude entourant la distribution des journaux s’ajoute donc sur les épaules des artisans de l’information qui doivent déjà se battre pour assurer le maintien des ventes publicitaires.

Faites équipe avec nous et soutenez vos journaux locaux. Visitez le jaimemonpublisac.ca pour appuyer la distribution du Publisac.

Frédéric Couture, président Groupe Lexis Média

Commentaires

5 décembre 2019

lise lavoie

demeurant loin des magasins, je trouve qu on ne peut pas s en passer, je n achete rien en ligne...pas d accord de faire cesser la livraison et cela donne des emplois aux gens

7 décembre 2019

Gilles Gadbois

Deux semaines sans livraison du Publisac et ce n'est pas la première fois j'ai renoncé

9 décembre 2019

Louise Turgeon

Montréal ne fait pas "partie" du Québec officieusement. Tout est près de chez soi et le multiculturalisme fait qu'un Publisac ne fait pas "partie" de leur quotidien. Dès que nous sortons de l'Île, les habitants du Québec apprécient le Publisac qui leur permet de voir les spéciaux, de connaître leurs commerçants et bien souvent les activités de leur municipalité... grâce à L'Action (à Joliette et les environs). Pourquoi ne pas donner un"collant" aux personnes qui ne sont pas intéressées au Publisac annonçant leur désaccord avec sa distribution chez eux … (ou vice versa) ; ainsi, les personnes intéressées recevront ce Publisac avec plaisir .

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