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27 juin 2019

Un bilan de session fort satisfaisant pour Véronique Hivon

Véronique HIvon

©(Photo gracieuseté)

La députée de Joliette Véronique Hivon est revenue sur la dernière session parlementaire, notamment avec la remise d’une plaque commémorative pour souligner ses 10 ans de vie parlementaire.

POLITIQUE. À l’image de milliers d’étudiants, l’été signifie également la fin de la session parlementaire pour les politiciens à l’Assemblée nationale. La députée de Joliette, Véronique Hivon, a profité de l’occasion pour dresser son bilan, qu’elle qualifie de fort satisfaisant. 

En entrevue avec l’auteur de ces lignes, la porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation a mentionné avoir réalisé des gains concrets dans ce volet, notamment avec l’agrandissement de l’école primaire Sainte-Hélène à Sainte-Mélanie. Un investissement de 5 M$. 

« En raison de sa démographie en hausse, Sainte-Mélanie était un dossier prioritaire pour moi, dans lequel je suis sortie publiquement et privément. Cet aboutissement me ravit », ajoute-t-elle. 

La confirmation de la venue d’un Centre de la petite enfance Les Moussaillons à Joliette avec 80 places disponibles à l’automne réjouit également Mme Hivon. Ces places avaient été annoncées par son gouvernement alors qu’il était au pouvoir et mises à l’écart par les précédents premiers ministres. 

Mis de l’avant lors de sa dernière campagne électorale, le Centre culturel Desjardins a connu un dénouement heureux alors que l’établissement a obtenu une subvention du gouvernement. « C’est très réjouissant de constater que nos efforts sont concrétisés. Il s’agissait d’un autre dossier prioritaire à mes yeux, puisque la vie culturelle, c’est très important », indique-t-elle. 

Les activités de la piscine du Campus St-Joseph ont obtenu un sursis supplémentaire pour poursuivre ses activités à la suite des démarches entamées par Véronique Hivon et son équipe. Située sur la rue Lavaltrie à Joliette et d’une configuration particulière, elle est fréquentée par les personnes âgées ou handicapées. Elle était menacée puisque le CISSS avait souligné qu’elle ne cadrait plus dans sa mission. Avec le gouvernement, les municipalités et les membres du Centre intégré, ils cherchent à s’entendre sur une solution à long terme. 

Enfin, plusieurs organismes du milieu communautaire ont bénéficié de son appui, dont La Soupière. « Ce sont de petites victoires au quotidien qui font une différence dans la vie des gens. De plus, nous avons réussi à aider plus de 250 personnes ayant frappé à notre porte pour différents défis », renchérit-elle. 

D'autres projets au national 

Sur le plan national, Véronique Hivon ne se cache pas qu’un sentiment d’accomplissement l’envahit en énumérant les projets auxquels elle a participé lors de la dernière session parlementaire, à commencer par l’affaire Gilbert Rozon et le mouvement #moiaussi, notamment dans l’accompagnement des victimes de violences sexuelles et conjugales dans le système judiciaire.  

Sa grande volonté dans ce dossier est de trouver des moyens pour que le système soit mieux adapté. « Plutôt que les victimes s’adaptent au système, le système doit démontrer qu’il peut s’adapter aux victimes, car elles sont les porteuses de la preuve, un fardeau énorme sur leurs épaules. Elles sont souvent les seuls témoins et doivent composer avec un choc », a fait savoir la députée. 

D’ailleurs, le gouvernement a fait suite à cette demande en mettant sur pied un comité de travail non partisan chapeauté par quatre élus des quatre partis politiques ainsi que des experts. Il se donne un an pour arriver avec des recommandations dans l’objectif d’améliorer l’aide aux victimes. 

Bien entendu, la question des maternelles 4 ans a fait couler beaucoup d’encre depuis les derniers mois. À ses yeux, l’idée n’est pas de s’opposer à ce projet, mais d’exprimer des réserves quant à des maternelles 4 ans mur-à-mur sans données probantes disant qu’il s’agit de la meilleure solution, alors que le contraire semble être l’opinion véhiculée. 

« Les CPE sont vus comme un lieu d’accompagnement, d’épanouissement et de réussite pour les tout-petits. Ils sont un formidable joyau québécois ayant été étudié, analysé et admiré un peu partout dans le monde. L’objectif est de démontrer une complémentarité et non une superposition de deux systèmes », laisse-t-elle entendre. 

Étant donné le manque d’informations sur le sujet, d’espace et de ressources humaines, Mme Hivon estime que cette faisabilité n’est pas au rendez-vous. Elle trouve inquiétant de voir le gouvernement engranger deux milliards de dollars pour cette réforme alors que les conditions pour assurer son succès ne sont pas réunies.  

Un dernier sujet qui a retenu son attention est le projet de loi 12 visant à préciser la portée du droit à la gratuité scolaire et à permettre l’encadrement de certaines contributions financières pouvant être exigées. « Ce qu’on avait demandé était de s’assurer de l’encadrement et qu’on ne profite pas de l’occasion pour permettre un système d’éducation à deux vitesses, mais plutôt de s’assurer que chaque enfant, peu importe le portefeuille de leurs parents, puisse avoir accès à ces programmes », lance-t-elle. 

Toutefois, le gouvernement a refusé et a consacré la possibilité de facturer tout type de profil et concentration. Une situation de son avis préoccupante, car la loi ouvre une brèche inquiétante qui compromet l’égalité des chances pour chaque étudiant. 

Dix ans de vie parlementaire souligné 

Le mercredi 12 juin dernier, Véronique Hivon a été honorée pour ses 10 ans de vie parlementaire par l’Assemblée nationale. Une distinction qui lui a rappelé à quel point le temps file à la vitesse de la lumière.  

« J’ai de la difficulté à croire que cela fait 10 ans, j’ai le sentiment d’être arrivée depuis peu! Toutefois, j’ai la même adrénaline, passion et intensité qu’au début! », s’exclame-t-elle. 

Cette distinction lui a fait chaud au cœur. Ce moment lui a permis de s’arrêter sur le travail accompli. D’ailleurs, Mme Hivon était entourée des membres lors de la réception de sa plaque commémorative. 

« J’avais vraiment envie de partager ce moment avec eux. Cela fait réaliser à quel point nous avons accompli des choses en dix ans, tant localement que nationalement », confie-t-elle. 

D’entrée de jeu, elle cite la loi sur les soins de fin de vie, la première politique de lutte à l’itinérance, le tribunal spécialisé pour les victimes d’actes sexuels, l’aide accrue aux gens ayant une déficience intellectuelle ainsi qu’un trouble du spectre de l’autisme, et ce, sans compter les nombreux organismes et citoyens aidés au cours de cette décennie. 

« Lorsqu’on se bat avec nos convictions pour des enjeux qui nous tiennent à cœur, on peut faire avancer les choses. Cela donne une grande motivation pour continuer », conclut-elle 

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