Bonis toxique pour les agronomes

LETTRE OUVERTE. Qui dit le retour du printemps, dit le retour des pesticides. Comme on sait déjà, le Québec a enfin décidé de mettre sur pied une commission parlementaire sur les pesticides qui consistent principalement à mesurer les effets néfastes sur la santé publique et l’environnement. Il était plus que temps que le Québec règlemente l’utilisation de pesticides auprès des agronomes. Et peut-être réussiront-ils à diminuer la contamination de nos aliments, causé par c’est producteur de pesticides qui ne pensent qu’à leur propre intérêt.

Une récente enquête ordonnée par l’Ordre des agronomes du Québec sur les pratiques de rémunération des entreprises des agronomes ont découvert que 80% des entreprises qui vendent des pesticides, pratique des formules incitatives en leur offrant des bonis, des primes voire des commissions en plus de leur salaire. Ce qui s’agit d’une forme de corruption de grande ampleur, d’ailleurs contraire à leur code de déontologie, puisqu’ils recommandent souvent plus que nécessaire.

En plus d’être une pratique illégale, elle va même mener à nuire à l’image de leur profession. Si la commission parlementaire n’adhère pas sérieusement à cette pensée, cela entrainera l’appauvrissement majeur des agriculteurs québécois, dû à une sur prescriptions fait par les agronomes. Cela ne va pas seulement affecter nos agriculteurs, mais sans aucun doute, tous nous toucher de manière significative. Trop de pesticides engendrons de graves conséquences sur notre santé et notre environnement voire une détérioration de nos terres.

Jusqu’où irons-nous, pour satisfaire nos propres intérêts.

Emie Charbonneau

Étudiante en sciences humaines administration au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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