Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

25 mars 2019

Véronique Hivon commente le budget de la Coalition avenir Québec

Véronique Hivon

©(Photo gracieuseté)

Véronique Hivon a commenté le récent budget provincial du gouvernement caquiste, présenté le 21 mars dernier.

BUDGET. Le gouvernement de la Coalition avenir Québec a dévoilé son budget pour l’année 2019-2020, le jeudi 21 mars. Dans cette foulée, la députée de Joliette, Véronique Hivon, a commenté le document déposé par le premier ministre et son équipe.

Elle se réjouit des investissements en santé et en éducation, jugeant qu’il y avait d’énormes besoins dans ces dossiers et qu’il y avait de la marge de manœuvre pour agir. Toutefois, elle y appose un bémol, mentionnant qu’elle n’aurait pas appliqué les mêmes choix. 

« Encore une fois, le gouvernement montre qu’il met tous ses œufs dans le seul panier de la maternelle 4 ans », a-t-elle déploré. Elle fait remarquer que ce projet s’est élevé à près de 2 milliards de dollars, divisé en deux parties; 1 milliard pour les quatre prochaines années pour son fonctionnement et 900 M$ pour la construction des infrastructures. 

« On a qu’à penser qu’on détient un réseau de Centres de la petite enfance qui ne demande qu’à être bonifié et consolidé, qui est présent pour les enfants dès leur plus jeune âge, aux parents qui attendent une place. On pense qu’on aurait pu agir de façon beaucoup plus cohérente si on valorisait ce réseau au lieu de la maternelle 4 ans », a renchéri la députée de Joliette. 

D’un même souffle, elle estime également qu’il y a des problèmes urgents à régler pour les élèves déjà dans le système scolaire. En raison des compressions budgétaires du gouvernement libéral, elles ont été douloureuses en termes de soutien aux enseignants, aux élèves ayant des difficultés et bénéficiant de services spécialisés. Elle considère que les besoins sont évalués à 160 M$, alors que le gouvernement a annoncé 47 M$ pour le soutien spécialisé. 

« Pour nous, c’est une énorme priorité. Il y a de belles intentions, mais les moyens concrets pour redorer le blason de la profession d’enseignant pour mieux les soutenir, les accompagner, par exemple la diminution des ratios en classe et l'obtention de plus d’aide spécialisée, ne sont malheureusement pas dans le budget, ce qui est regrettable », a indiqué Mme Hivon. 

D’ailleurs, elle constate que les mêmes défis se transporteront en santé, bien que des investissements soient prévus. Le gouvernement, à ses yeux, doit s’attaquer au problème de ressources humaines. « On a bien beau dire qu’on veut injecter plus de services, mais si on n’a pas les ressources humaines pour les prodiguer, on n’est pas avancé. On va suivre de près le plan de match du gouvernement, car il ne nous apparaît pas clair. » 

Enfin, le développement économique de la région figurait parmi ses préoccupations. Elle s’assurera que Lanaudière puisse avoir sa part de gâteau dans le dossier de l’Internet haute vitesse, alors que les municipalités de Saint-Thomas et Sainte-Mélanie, notamment, ne sont pas desservies par ces services.  

« On était déçu que le déploiement du réseau passe de 4 à 7 ans. Il s’agit vraiment d’une urgence, alors on demande au gouvernement de revoir la priorisation afin que tous les milieux puissent être branchés. L’Internet est devenu un outil essentiel pour les travailleurs autonomes, les entreprises ainsi que le développement économique », a-t-elle conclu. 

Plus de 40 000 signatures amassées 

Par ailleurs, Véronique Hivon a déposé le mercredi 20 mars une pétition intitulée « Opposition au projet de déploiement universel des maternelles 4 ans et valorisation des services éducatifs à la petite enfance ». Au total plus de 40 000 signatures, dont 32 000 électroniquement, ont été amassées. 

« L’idée est que l’on veut de la complémentarité et que les choses se réalisent correctement. Cette pétition, qui a circulé durant quelques semaines, démontre la mobilisation du milieu, que les parents ne souhaitent pas que le Québec s’engage tête baissée dans ce projet, d’autant plus que les coûts sont importants », a-t-elle fait savoir. 

En effet, elle relève que le montant de 123 M$ proposé par le gouvernement pendant la campagne électorale s’élève maintenant à 900 M$ au niveau des infrastructures. « Ce qui est important, c’est de valoriser les services éducatifs de la petite enfance à un jeune âge pour que le dépistage soit efficace afin de réagir le plus tôt possible, en plus d’obtenir des places de qualité », a-t-elle ajouté. 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Joliette - Caméléon Média