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30 janvier 2019

Saint-Côme capitale du « trad »!

Michel Bordeleau

©Photo archives - L'Action

Ayant joué avec de nombreux musiciens et chanteurs issus de Saint-Côme, Michel Bordeleau est à même de confirmer la très grande vitalité du « trad » dans la municipalité, lui qui y est installé depuis une dizaine d’années.

MUSIQUE. Même si on n’y compte que 2392 habitants, Saint-Côme a été nommée en 2008 « Capitale québécoise de la chanson traditionnelle » par le festival Mémoire et Racines, un titre que la municipalité a consacré à son tour en 2014, avec un règlement désignant la chanson traditionnelle un élément important et significatif de son patrimoine immatériel.

Il s’agissait alors d’une première au Québec! Le maire Martin Bordeleau, lui-même chanteur, explique: « La chanson, le patrimoine oral fait partie intégrante de notre municipalité. Saint-Côme est la source de plusieurs groupes de musique traditionnelle. » En fait, lors de l’adoption du règlement en 2014, on dénombrait 25 groupes de musique issus de Saint-Côme, dont 13 étaient formés uniquement ou principalement de chanteurs et musiciens de la municipalité.

« On est né, on est tombé dedans en venant au monde (la chanson traditionnelle)! », image Martin Bordeleau qui ajoute: « On n’a pas inventé les chansons, mais on a continué de garder vivantes ces traditions de veillées de chansons, ça a demeuré. »

@ST:Michel Bordeleau témoigne

@R:Figure emblématique de la musique traditionnelle au Québec depuis des décennies, Michel Bordeleau ex-membre de La Bottine souriante, des Charbonniers de l’enfer, ayant joué avec le groupe Hommage aux aînés, reconnaît le rôle prépondérant de Saint-Côme dans la musique trad au Québec, étant donné le nombre impressionnant de chanteurs et de musiciens qui en émanent et aussi en raison du très riche répertoire qu’on y retrouve.

Mais pourquoi à Saint-Côme? « Comme dans le sud de Lanaudière, la municipalité a été développée par des descendants d’Acadiens très proches de leur culture, de leurs chansons; Saint-Côme était aussi relativement isolée, on était au bout du chemin à l’époque! Ça a permis de garder les traditions familiales et la conservation du répertoire; il y a aussi la présence dans la région des camps de bûcherons qui a permis l’échange de répertoire entre les régions et son enrichissement. On dit qu’à une certaine époque, peu importe la porte où tu frappais à Saint-Côme, il y avait un chanteur derrière! », résume-t-il.

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