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22 août 2018

Malgré une amélioration marquée, le temps d’attente reste élevé dans les urgences de Lanaudière

Temps d’attente à l’urgence

CISSS Lanaudière

©(Photo - archives) - L'Action

Le CISSS Lanaudière note une amélioration des temps d’attente à l’urgence depuis 2 ans.

SANTÉ. Avec un taux d’occupation des civières qui descend rarement sous la barre des 100%, les deux urgences du CISSS ont un taux d’occupation jugé «Très élevé» selon IndexSanté.ca. Le CISSS Lanaudière soutient cependant que des améliorations importantes ont été réalisés au cours des deux dernières années.

Selon les données publiées sur IndexSanté.ca et mises à jour quotidiennement, les deux urgences de la région enregistrent des taux d’attente généralement Très élevé. Les taux varient d’heure en heure, mais la région conserve globalement des taux vacillants entre 90 et 150% d’occupation. Ces taux semblent similaires à ceux de certaines régions du sud du Québec tel que les Laurentides et la Montérégie. Par contre, la région fait moins bien certaines autres telles que le Saguenay-Lac-Saint-Jean ou le Bas-Saint-Laurent dont les taux restent généralement entre « normal» et «élevé».

Facteurs d’amélioration

Joint par L’Action, Philippe Ethier, directeur général adjoint du CISSS Lanaudière, soutient que des améliorations considérables ont été effectuées au cours des dernières années. «En deux ans, nous sommes passé d’un taux moyen d’occupation des civières de 150% à 105%» souligne-t-il. M. Ethier souligne également que le temps d’attente avant de voir un médecin est maintenant en moyenne 2,5H et que le temps d’attente moyen pour obtenir une chambre est passé de 18H à 12H, ce qui correspond à la cible québécoise. «On est en remonté depuis deux ans soutient-il».

M. Ethier explique ces améliorations par une révision des méthodes de travail. Tout d’abord, le CISSS à travailler à favoriser un meilleur accès aux lits en développant les capacités post-hospitalière afin de libérer des chambres plus rapidement. Un rôle plus grand est également accordé aux infirmières, ce qui permet de désengorger plus vite les urgences. Il cite en exemple le fait qu’elles peuvent remettre à patient une requette en radiologie sans avoir initialement vu un médecin. Finalement, les urgences tentent de plus en plus de réorienter les patients avec une priorité 4 et 5 vers les médecins de famille.

Des problématiques liées à la démographie

Selon M. Ethier, les temps d’attente élevé dans la région s’expliquent en partie par la hausse démographique et le vieillissement de la population qui est plus marqué dans Lanaudière. «Chaque année, nous avons 5 000 visites de plus dans les urgences, nos besoins augmentent donc constamment» indique-t-il. M. Ethier confirme également que le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec tient compte de cette situation particulière dans son financement et dans le recrutement des médecins de famille. 

Cheminement normal du patient à l’urgence

Selon le CISSS, dans le cheminement normal du patient à l’urgence, le patient est trié dès son arrivé et une priorité de 1 à 5 lui est attribué. Une priorité 1 est accordée aux cas majeurs, tel que les accidents et arrêts cardiaques. Les priorités 4 et 5 sont attribuées aux cas moins urgents. Les cas plus sérieux sont placer sur une civière en attente de voir un médecin ou en attente de résultats ou en attente d’une chambre, d’où le taux d’occupation des civières.

Commentaires

24 août 2019

Noella Lussier

Malaise au foie,,ou vésicule biliaire

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