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16 juillet 2018

La suite du procès du jeune accusé d’avoir fauché la vie d’une mère de famille en plein sommeil est reportée

Anthony Bélanger.

©Photo archives

JUSTICE. Il faudra attendre avant d’entendre la défense qu’invoquera le jeune homme accusé d’avoir été saoul au volant de la voiture ayant fauché la vie d’une mère de famille de Saint-Alexis en octobre 2014. La suite de son procès été remise, lundi, pour des raisons hors du contrôle des parties.

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Le procès d’Anthony Bélanger, 29 ans, pourrait reprendre dans la semaine du 17 décembre prochain, selon ce qui a été décidé en matinée, au palais de justice de Joliette, entre l’avocat de la poursuite, Me Éric Côté, et l’avocat de la défense, Me David Petranic.

Trois jours étaient initialement prévus pour permettre à la défense de présenter sa preuve, mais une situation extraordinaire, que nous ne pouvons divulguer en raison d’une ordonnance de la cour, a obligé les parties à remettre la suite du procès. Il s’agit d’une deuxième remise.

En décembre, plus d’un an se sera écoulé depuis que la Couronne a clos sa preuve contre Anthony Bélanger.

En septembre 2017, cinq jours d’audience ont été nécessaires à l’avocat de la poursuite pour tenter de prouver que le jeune homme de Sainte-Julienne est responsable du tragique évènement ayant coûté la vie à Rachelle Middleton, 36 ans.

Dans la nuit du 26 octobre 2014, la Kia Amantis 2004 d’Anthony Bélanger est entrée de plein fouet dans la résidence du rang de la Petite-Ligne où dormait la mère de trois enfants, défonçant les murs et sa chambre à coucher. Rachelle Middleton est décédée sur coup, alors que son mari, Joël Ricard, a subi des blessures dont certaines ont causé des séquelles permanentes.

Anthony Bélanger aurait été au volant de sa voiture avec plus du double de la limite permise d’alcool dans le sang. Il avait été arrêté pendant son transport en ambulance, tout juste après que les services d’urgence se soient rendus sur les lieux du drame.

Le jeune homme de Sainte-Julienne fait face à quatre graves accusations, dont deux de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort et des blessures corporelles et deux pour avoir causé la mort et des blessures corporelles alors qu’il conduisait avec une alcoolémie supérieure à la limite permise par la loi.

Il faisait aussi face à deux accusations de conduite dangereuse causant la mort et des lésions corporelles, mais il a été acquitté de celles-ci en décembre 2017 après que son avocat ait présenté une requête en non-lieu réclamant que toutes les charges pesant contre lui soient abandonnées, faute de preuve suffisante.

Le juge Jean Roy, qui préside le procès d’Anthony Bélanger, avait jugé, tel que le plaidait la défense, qu’il n’y avait aucune preuve, ou aucun début de preuve, qu’il avait conduit dangereusement sa voiture la nuit du drame.

Il avait toutefois retenu les autres accusations et ordonné que le procès se poursuive puisque divers éléments militaient, selon lui, en faveur de leur maintien, tel que requis à cette étape du procès.

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