Le Centre de services scolaire des Samares (CSSS) a présenté plusieurs demandes au ministère de l’Éducation (MEQ) dans le cadre du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2023-2033. Ces demandes concernent des ajouts d’espaces et des améliorations de bâtiments, de même que l’achat de classes modulaires.
Les équipes du CSSS tentent de réaliser la meilleure planification possible des espaces pour les années à venir à l’aide de projections des données démographiques. Toutefois, l’évolution pour le secteur a été bien au-delà des estimations, amenant ainsi l’organisation à s’ajuster et à formuler des demandes d’ajouts d’espaces au MEQ.
Les secteurs suivants font l’objet de demandes et le CSSS espère obtenir les autorisations nécessaires pour aller de l’avant avec ces projets. Du côté du primaire, la construction de deux nouvelles écoles de 23 classes chacune a été demandée à Joliette. Une nouvelle école de 18 classes à Saint-Félix-de-Valois a aussi été réclamée.
D’autres demandes en sont à un deuxième dépôt comme la construction d’une nouvelle école primaire qui viendrait remplacer l’école Marie-Charlotte et d’une autre qui remplacerait l’école des Mésanges (Pavillon Ste-Marie).
Des constructions de nouvelles écoles ont aussi été demandées pour une seconde fois à Lavaltrie (secteur de l’école des Eaux-Vives), à Sainte-Julienne, à Saint-Esprit et une demande pour deux écoles primaires a été réitérée du côté de Saint-Lin-Laurentides. Finalement, la démolition et la reconstruction partielle des sections de 1960 et 1963 de l’école Notre-Dame à Saint-Roch-de-l ’Achigan ont aussi été redemandées.
Du côté des écoles secondaires, la requête d’une nouvelle école dans le secteur de Joliette de 1305 places a été réitérée. Des nouvelles demandes ont aussi été faites pour des agrandissements à l’école des Chutes à Rawdon (290 places supplémentaires), à l’école de la Rive à Lavaltrie (+174 places) et à l’école du Havre-Jeunesse à Sainte-Julienne (+290 places).
Du côté de la formation générale aux adultes et formation professionnelle, la construction d’un agrandissement de 12 classes a été demandée pour le centre de formation de l’Envol à Joliette, pour un total de 30 classes en formation générale aux adultes. Puis, la construction d’un agrandissement du centre de formation de Montcalm à Saint-Lin-Laurentides et d’une section en formation professionnelle pour le programme de charpenterie-menuiserie d’une superficie approximative de 1 600 m2 ont été réclamées.
C’est en vue d’avoir plus d’espace et des environnements sains et sécuritaires que ces demandes ont été présentées au MEQ. Des analyses rigoureuses sont réalisées quant à la capacité d’accueil et l’état des infrastructures actuelles. Il est également souhaité de moderniser le parc immobilier actuel du CSSS en offrant des environnements stimulants et fonctionnels conçus selon les nouvelles normes établies par le gouvernement.
« Notre volonté est d’offrir un enseignement de qualité dans des infrastructures au goût du jour qui répondront aux besoins de la clientèle tout en favorisant la réussite éducative. Il est important que nos milieux de vie soient bienveillants et propices au développement du plein potentiel de chacun », a énoncé la directrice générale, Nancy Lapointe.
Finalement, le CSSS a demandé l’achat et l’installation de 24 classes de type modulaire pour les écoles primaires et secondaires. À noter que celles-ci sont aménagées comme des salles de cours standards et les finitions intérieure et extérieure sont de grande qualité. Ce type de local permet d’ajuster la capacité d’accueil des écoles à la hausse tout en offrant des environnements confortables et sécuritaires. Elles sont équipées de mobilier neuf et moderne ainsi que de tous les équipements requis pour accueillir les élèves et le personnel. La durée de vie d’une classe modulaire est d’environ 10 ans et s’apparente grandement à un agrandissement d’école.
Rappelons que la construction d’une nouvelle école primaire à Saint-Charles-Borromée a déjà été acceptée par le MEQ l’an dernier (PQI 2022-2032). Le CSSS est en attente d’une confirmation concernant le terrain avant de pouvoir aller de l’avant avec ce projet.