Plus d’enseignement sur la gastronomie pour les québécois

  • Publié le 23 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture < 1 minute
Étudiant du Cégep à Joliette

Le Québec possède plusieurs popularités gastronomiques comme Ricardo, mais la popularité de la cuisine est en baisse chez les jeunes. De plus, dans l’article (« L’enseignement de la gastronomie meurt à petit feu au Québec », Le Devoir, 12 décembre 2022), l’UQAM décide de suspendre son seul cours posant sur les bases de l’identité gastronomique québécoise.

Au Québec, il existe seulement deux voies professionnelles pour apprendre la gastronomie du monde, plus précisément celle du Québec : la formation en cuisine gastronomique (DEP), comme à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec et le cours donné à l’UQAM en gestion et pratiques socioculturelles de la gastronomie.

Plus de la moitié des chefs cuisiniers n’ont pas obtenu un diplôme secondaire. Selon le gouvernement du Canada, 31% n’ont pas de diplôme d’études secondaires, 28% ont un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent, seulement 23% ont un certificat ou diplôme d’apprenti ou d’école du métier et le 18% restant possèdent des études supérieures.

En valorisant notre patrimoine gastronomique par l’éducation, nous cultivons non seulement des talents culinaires, comme François-Emmanuel Nicol, chef de l’année 2023 selon Les Lauriersde la gastronomie, mais aussi un profond respect pour nos traditions et notre terroir. Investir dans l’enseignement de la gastronomie au Québec, c’est investir dans notre identité collective, notre économie locale et notre bien-être social en encourageant une alimentation saine et durable.

Justine Denis

Étudiante en Tremplin DEC au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

Articles les plus consultés

Photo gracieuseté
Faits divers

Rawdon : une poursuite se termine par une sortie de route

Faits divers

Cannabis et tabac, perquisition à Saint-Zénon

Le projet prévoit de reconvertir la Maison Amélie-Fristel en logements communautaires. (Photo archives)
Communauté

Des délais qui mettent à risque le projet du Collectif Amélie-Fristel

Pour le porte-parole du regroupement, Michel Coutu, ces délais empêchent de subvenir rapidement à des besoins en logis.