Étudiantes à l’Université du troisième âge : elles témoignent !

  • Publié le 30 sept. 2025 (Mis à jour le 30 sept. 2025)
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Les étudiants de l'UTA témoignent avec émotions de leurs années passées au sein de cette école si particulière. Photo gracieuseté
Les étudiants de l’UTA témoignent avec émotions de leurs années passées au sein de cette école si particulière. Photo gracieuseté

De Repentigny à Joliette, en passant par Terrebonne, l’Université du troisième âge n’est pas qu’un lieu de savoir. Pour Lucie Courchesne et Nicole Marcil, étudiantes et bénévoles de longue date, c’est une véritable école de la vie où l’apprentissage permet aussi de se créer de très bons souvenirs. 

À 72 ans, Lucie Courchesne, étudiante active de l’UTA, se souvient encore du vide qu’a laissé son départ anticipé à la retraite. « Quand j’ai arrêté de travailler, aucun de mes amis n’était encore à la retraite. J’ai essayé la peinture, mais j’avais besoin de plus », raconte-t-elle. C’est en feuilletant le journal local qu’elle découvre l’existence de l’UTA.   

« J’hésitais, car je me disais que j’étais trop jeune pour ça, continue-t-elle en riant. Mais j’ai quand même franchi le pas en m’inscrivant à un premier cours intitulé Vivre sa mémoire. J’avais besoin de sentir que j’étais encore stimulée intellectuellement, que mon équilibre mental était intact. Ce cours m’a conquise. » 

Séduite par cette formule d’apprentissage sans examen ni pression, Lucie se plonge aussi dans l’histoire de l’art. Rapidement, elle devient bénévole et s’implique dans le comité d’administration de l’antenne de la MRC de L’Assomption. Vingt-deux ans plus tard, elle s’apprête à tourner la page sur ce volet de son engagement, non sans émotion. « En étant bénévole ici, j’ai le sentiment d’avoir donné plus à la société que pendant ma carrière. L’UTA a rempli ma vie de retraitée et m’a offert de précieuses amitiés. »