Pierre-Luc Bellerose veut continuer de consacrer son temps aux Joliettains

Ayant abordé le sujet lors du dîner du maire organisé par la Chambre de commerce du Grand Joliette en décembre dernier, le maire sortant de Joliette, Pierre-Luc Bellerose, confirme vouloir retenter sa chance pour un deuxième mandat. Ayant encore beaucoup de projets sur la table, il estime que son travail n’est pas terminé.

En entrevue avec L’Action, M. Bellerose confie que cette décision a été validée en partie lorsqu’il a pris connaissance des résultats du sondage Léger qui a été réalisé en 2025. Celui-ci affichait un taux de satisfaction de 90 % au niveau des services et de 82 % concernant le travail du maire. « En tant qu’élus, nous nous remettons régulièrement en question en nous demandant si nous sommes la bonne personne pour le poste, alors c’est une belle tape dans le dos », se réjouit-il.

Priorités en trois pôles

En se remémorant les actions annoncées au début de son mandat, le maire sortant considère avoir respecté en grande partie ce qui avait été promis.

Sa campagne orbitait autour de trois pôles. Pierre-Luc Bellerose avait d’abord mis comme point d’honneur d’améliorer l’accès à l’éducation supérieure avec un campus universitaire à Joliette. « Nous avons travaillé très fort dans ce dossier parce que, initialement, le campus ne devait pas se faire dans notre ville », se souvient-il.

Le maire sortant avait aussi partagé son intention de développer diverses infrastructures sportives et récréatives. Il évoque que plusieurs d’entre elles ont été implantées, donnant comme exemples le planchodrome et les terrains de pickleball. De plus, le conseil de Joliette a réalisé des investissements importants pour améliorer les terrains de football et de soccer dans les écoles secondaires. Le pôle culturel faisait finalement partie des priorités de M. Bellerose. Ce dernier estime que Bastringue, le nouveau festival d’humour et les autres initiatives mises en place au cours des trois dernières années ont contribué à rehausser l’offre culturelle de Joliette.

Le maire s’était aussi engagé à améliorer la sécurité au centre-ville. Pour ce faire, une escouade interne a été créée. De plus, le conseil de Joliette a également effectué l’acquisition et la rénovation d’un édifice sur la rue Saint-Charles-Borromée Sud afin d’y aménager la Cour municipale. Pierre-Luc Bellerose ajoute que d’autres initiatives, un peu moins perceptibles, ont été implantées telles que l’amélioration du site Internet, la possibilité de faire des demandes de permis en ligne, etc. « Il y a beaucoup de travail qui a été fait dans les dernières années. Il en reste encore, mais je suis très satisfait du premier mandat », assure M. Bellerose.

Continuer de travailler pour les citoyens

De nombreux dossiers demeurent importants aux yeux du maire sortant, comme l’augmentation de la capacité d’Hydro-Joliette, la revitalisation du centre-ville ou encore la bonification de la programmation culturelle. « Il y a énormément de projets sur la planche à dessin, mais la réfection de nos infrastructures est au centre des priorités », déclare-t-il.

Le maire rapporte que diverses idées proviennent d’ailleurs de ses concitoyens, comme ce fut le cas pour le parc canin. Pour que la voix des Joliettains soit davantage entendue, de nombreuses consultations publiques ont été organisées. « Je pense que les gens sentent que nous sommes en mode co-construction et que nous sommes à l’écoute », observe M. Bellerose. Ce dernier remarque cependant que souvent, les citoyens lui mentionnent les projets qu’ils ne souhaitent pas voir dans leur ville plutôt que l’inverse : « Il a des appréhensions par rapport à la densification, aux pluies diluviennes et aux changements climatiques. Les gens me font davantage part de leurs préoccupations que de leurs aspirations. »

Avec son rôle de préfet de la MRC de Joliette en plus, Pierre-Luc Bellerose avoue que ses semaines sont grandement chargées, mais il dit avoir apprécié son premier mandat et souhaite poursuivre le travail commencé. « C’est beaucoup de temps, mais je pense que ça paie. Je ne refuse jamais une rencontre avec les citoyens et je participe aux activités sur le terrain. Je crois que les gens sont contents d’avoir un maire accessible », conclut-il.